Prévalence et analyse comparative des profils des signalements avec mauvais traitements psychologiques dans deux cohortes de situations signalées aux services de protection de la jeunesse de Québec : avant et après les modifications apportées en 2007 à la Loi sur la protection de la jeunesse

Prévalence et analyse comparative des profils des signalements avec mauvais traitements psychologiques dans deux cohortes de situations signalées aux services de protection de la jeunesse de Québec : avant et après les modifications apportées en 2007 à la Loi sur la protection de la jeunesse

Prévalence et analyse comparative des profils des signalements avec mauvais traitements psychologiques dans deux cohortes de situations signalées aux services de protection de la jeunesse de Québec : avant et après les modifications apportées en 2007 à la Loi sur la protection de la jeunesse

Prévalence et analyse comparative des profils des signalements avec mauvais traitements psychologiques dans deux cohortes de situations signalées aux services de protection de la jeunesse de Québec : avant et après les modifications apportées en 2007 à la Loi sur la protection de la jeunesses

| Ajouter

Référence bibliographique [17552]

Chavarria Matamoros, Walter Alexander. 2015. «Prévalence et analyse comparative des profils des signalements avec mauvais traitements psychologiques dans deux cohortes de situations signalées aux services de protection de la jeunesse de Québec : avant et après les modifications apportées en 2007 à la Loi sur la protection de la jeunesse». Thèse de doctorat, Québec, Université Laval, École de psychologie.

Accéder à la publication

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«La reconnaissance formelle des mauvais traitements psychologiques (MTP) dans la loi sur la protection de la jeunesse (LPJ) permet depuis 2007 de protéger les enfants victimes de cette forme de maltraitance dans la société québécoise. Le but de la présente étude est de voir dans quelle mesure cette reconnaissance mène à de situations différentes de celles qui étaient signalées avant 2007. Il s’agit de documenter et de comparer (avant et après 2007), par rapport aux autres motifs de signalement: 1) la prévalence et les manifestations des MTP; et 2) les profils des signalements de MTP sur la base des facteurs propres à l’enfant, aux parents et au milieu familial et de vie.» (p. iii)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Deux cohortes équivalentes de signalements du centre jeunesse de Québec-Institut universitaire (CJQ-IU) ont été mises à contribution […].» (p. iii) La première est «formée de 6 540 signalements (tous motifs confondus) pour 4 673 enfants de moins de 18 ans signalés durant la période du 1er septembre 2005 au 31 août 2006.» (p. 69) La seconde «est formée de 6 832 signalements (tous motifs confondus) pour 4 985 enfants de moins de 18 ans signalés durant la période du 1er septembre 2007 au 31 août 2008.» (p. 71)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«Les MTP constituent le quart des signalements après 2007 et approximativement le tiers avant 2007. Ils se présentent plus souvent en cooccurrence après 2007. Aux deux temps de mesure, la cooccurrence des MTP est plus fréquente avec la négligence et les abus physiques, et leur taux de rétention dépend plus de la nature du motif avec lequel ils sont en cooccurrence que du cumul de problématiques. La maltraitance indirecte est plus fréquente que la maltraitance directe, mais aussi plus fréquente en bas âge et pour les garçons: l’exposition à la violence conjugale et l’exposition à la violence familiale en sont les manifestations les plus courantes. Deux profils ont été documentés: 1) un profil ''direct ou abusif'', où les formes directes de maltraitance sont plus nombreuses, les filles étant majoritairement concernées; et 2) un profil ''indirect ou négligent'', où les formes indirectes de maltraitance sont plus communes, les garçons étant majoritairement concernés. Enfin, la reconnaissance formelle en 2007 des MTP dans la LPJ a permis de considérer d’autres manifestations non reconnues auparavant: indifférence parentale, dénigrement, menaces et contrôle excessif à l’égard de l’enfant.» (p. iii)