Comment le trouble de personnalité limite affecte-t-il la capacité d’être parent?

Comment le trouble de personnalité limite affecte-t-il la capacité d’être parent?

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Comment le trouble de personnalité limite affecte-t-il la capacité d’être parent?s

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Référence bibliographique [17545]

Laporte, Lise. 2015. «Comment le trouble de personnalité limite affecte-t-il la capacité d’être parent? ». Défi jeunesse, vol. XXI, no 2, p. 14-15.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«De façon générale, les émotions et les comportements qui caractérisent le trouble de personnalité limite (TPL) peuvent être à la source de difficultés importantes dans les pratiques parentales (Newman et coll., 2007; Stepp et coll., 2012).» (p. 14) Cet article porte sur le lien entre ce diagnostic et la capacité d’être parent.

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«Pour certaines mères, la motivation principale pour avoir un enfant est de combler leur vide intérieur et de répondre à leur besoin d’amour inconditionnel (Newman et coll., 2007). […] Il est également noté que leur besoin de prendre soin de quelqu’un à tout prix ou encore que l’on prenne soin d’elles émotivement peut les rendre moins sensibles aux besoins et à la sécurité de leurs enfants. [Les parents présentant un trouble de personnalité limite] peuvent avoir de la difficulté à ajuster leurs pratiques parentales aux stades développementaux de l’enfant. […] En outre, la majorité des personnes ayant un TPL ont vécu abus et négligence durant leur enfance et sont à risque de développer des comportements similaires avec leurs propres enfants, perpétuant ainsi le cycle de la maltraitance (Adshead, 2003). L’étude de Laporte et coll. (2013) sur les mères d’enfants suivis en centres jeunesse, suggère qu’un important pourcentage de mères ayant un TPL auraient elles-mêmes été suivies par la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) durant leur enfance. […] En terminant, il est important de souligner que pour certaines femmes ayant un TPL, la venue d’un enfant peut constituer une motivation importante pour amorcer des changements en réduisant certains comportements pathologiques.» (p. 14-15)