''Mon p’tit coco'' : quand l’amour maternel est plus compliqué

''Mon p’tit coco'' : quand l’amour maternel est plus compliqué

''Mon p’tit coco'' : quand l’amour maternel est plus compliqué

''Mon p’tit coco'' : quand l’amour maternel est plus compliqués

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Référence bibliographique [17543]

Friedland, Ninat, Lester, Courtney et Laporte, Lise. 2015. «''Mon p’tit coco'' : quand l’amour maternel est plus compliqué ». Défi jeunesse, vol. XXI, no 2, p. 17-20.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«La recherche sur la prévalence du trouble de personnalité limite (TPL) maternel (Laporte et coll., 2013) comportait [...] un volet où les mères étaient invitées à participer à une courte activité artistique: le Dessin de Nid d’Oiseau, développé en 1996 par Donna Kaiser, art-thérapeute, pour évaluer la présence d’un attachement de style sécure. L’objectif premier était de voir comment les mères dont les enfants sont suivis par les services de protection de la jeunesse représentent ce type d’attachement […].» (p. 17) Le présent article traite de ces travaux.

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«[P]armi les 75 femmes qui ont participé à l’entrevue clinique structurée, 69 ont accepté de dessiner un nid d’oiseau (24 avec un diagnostic de TPL, 22 avec une autre maladie mentale, et 23 sans diagnostic).» (p. 18)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Globalement les commentaires des mères se divisaient en trois grandes catégories: le concret, le réfléchi ou l’imaginatif. Environ la moitié des mères étaient concrètes et descriptives, nous disant exactement ce qu’elles avaient dessiné; les autres par ailleurs regardaient la nature de l’activité de dessin avec perspicacité, soit en réfléchissant sur leur situation familiale actuelle, ou en décrivant la famille idéale. Il est intéressant d’entendre une mère qui a fait les deux: ''Et bien, c’est le nid que j’aimerais avoir, avec moi, mon copain, et mes enfants; et voilà comment je me sens (aujourd’hui), nous sommes séparés et je suis seule… voilà le jour, et voilà la nuit, et voilà comment je me sens.''. En imaginant un avenir plein d’espoir pour elles, ces mères ont spontanément utilisé le dessin comme une activité thérapeutique plutôt que comme une évaluation. En général les dessins semblaient provoquer des commentaires plus positifs que négatifs, les mères décrivant plus souvent des émotions positives et les bons côtés de la famille, avec moins de discussions sur les émotions négatives ou les problèmes de parents, nous donnant une idée de leur résilience et de leur détermination.» (p. 20)