L’expérience de paternité des pères UDI qui fréquentent Cactus Montréal

L’expérience de paternité des pères UDI qui fréquentent Cactus Montréal

L’expérience de paternité des pères UDI qui fréquentent Cactus Montréal

L’expérience de paternité des pères UDI qui fréquentent Cactus Montréals

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Référence bibliographique [17531]

Bouchard, Julie. 2015. «L’expérience de paternité des pères UDI qui fréquentent Cactus Montréal ». Intervenant, vol. 31, no 4, p. 8-9.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
La recherche vise à «documenter l’expérience de la paternité des hommes utilisateurs de drogues injectables (UDI) qui ne sont pas en traitement pour leur consommation.» (p. 8)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon est composé de 4 pères UDI fréquentant le site fixe Cactus Montréal.

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Associés à des facteurs de vulnérabilité, certains thèmes sont déterminants puisqu’ils ont assurément influencé l’engagement des pères: l’histoire familiale, le rapport au père et à la mère, la consommation de substances psychoactives et la relation avec la conjointe. D’abord, les pères interrogés ont tous rapporté une histoire familiale empreinte de souffrances, celles-ci liées à des ruptures et conflits au sein de la famille. Certains participants disent avoir quitté le nid familial à un jeune âge tandis que d’autres ont vécu plusieurs années en Centre jeunesse en raison des enjeux avec lesquels devaient négocier leur parents tels que la dépendance aux substances psychoactives, la criminalité, les alliances avec les groupes criminalisés, le travail du sexe, etc. Pour certains, ce sont les parents qui les ont initiés à la consommation. La relation entre les participants et leurs mères est rapportée comme étant profonde et complexe. Dépeintes comme étant supportantes et disponibles, elles semblent avoir porté le rôle de cheffe de la famille puisqu’elles seules assumaient les fonctions liées à l’autorité et l’encadrement. Bien que les participants nomment leur profond attachement pour elles, aucun d’entre eux n’entretient cette relation.» (p. 8)