Après un parricide psychotique : la prise en charge thérapeutique : Crimes intra-familiaux

Après un parricide psychotique : la prise en charge thérapeutique : Crimes intra-familiaux

Après un parricide psychotique : la prise en charge thérapeutique : Crimes intra-familiaux

Après un parricide psychotique : la prise en charge thérapeutique : Crimes intra-familiauxs

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Référence bibliographique [17528]

Millaud, Frédéric, Auclair, Nathalie, Dubreucq, Jean Luc et Brault, Jocelyne. 2014. «Après un parricide psychotique : la prise en charge thérapeutique : Crimes intra-familiaux ». L’information psychiatrique, vol. 90, no 8, p. 647-655.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«À partir de l’expérience clinique acquise à l’institut Philippe Pinel de Montréal auprès de cette population au cours des 20 dernières années, le cheminement thérapeutique des patients et de leur entourage est décrit.» (p. 647)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«La majorité des patients parricides était suivie en psychiatrie avant le délit mais n’était pas observante aux traitements. Par la suite, la grande majorité des parricides collabore aux traitements psychiatriques et établit des liens de confiance avec les équipes traitantes. Le geste homicide crée une situation de crise aiguë traumatique pour les patients et leur famille. Il transforme radicalement leur vie. Tous doivent apprendre à vivre avec le drame et les ruptures relationnelles familiales que cela engendre obligatoirement. Enfin, il ne faut pas négliger l’impact des parricides sur les communautés locales et plus largement sur la société. La façon dont les médias, relayés par les réseaux sociaux, rapportent les événements et les rappellent lors de la sortie de l’hôpital interfère avec le rétablissement des patients et de leur entourage. L’ensemble de ces processus de deuils complexifiés par les éléments de stress post-traumatiques nécessite un accompagnement qui s’étend sur de nombreuses années. En ce sens, l’encadrement légal jouera avant tout un rôle protecteur pour le patient et son entourage.» (p. 654)