1. Objectifs

Intentions :
L’article rend compte des effets du programme Main dans la main [MdM] qui vise la collaboration entre la Protection de la jeunesse et le milieu hospitalier dans les cas de femmes enceintes consommatrices de substances psychoactives.

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
«L’étude a été menée auprès de vingt et une participantes à MdM, recrutées sur une base volontaire, ainsi qu’auprès des intervenantes impliquées auprès de ces parents.» (p. 30)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé

«Les résultats permettent d’identifier trois groupes de parents qui se distinguent par rapport aux effets perçus et à la place de MdM dans leur trajectoire de services. Un premier groupe est constitué des mères déjà engagées dans un processus de changement au moment où s’amorce l’intervention de MdM. Le second groupe correspond à des mères qui n’ont effectué que très peu de démarches pour modifier leur situation avant la naissance de l’enfant, mais dont la participation à MdM constitue l’amorce de changements dans leur vie. Pour leur part, les mères du troisième groupe arrivent difficilement à se mobiliser en dépit des services offerts par MdM. Globalement, il ressort qu’une majorité de mères des groupes 1 et 2 ont connu des changements dans plusieurs sphères de leur vie. Les effets perçus touchent surtout la sphère sociale (utilisation de ressources d’aide, participation à une intervention en toxicomanie, amélioration de certains aspects des conditions de vie, rapports plus positifs avec l’entourage, perception plus positive des services, dont la DPJ) et la sphère parentale (se font davantage confiance comme parent, s’investissent auprès de leur enfant et se sentent responsables).» (p. 31)