La correspondance transatlantique des Prize Papers (1744-1763) : famille, commerce et communications en temps de guerre
La correspondance transatlantique des Prize Papers (1744-1763) : famille, commerce et communications en temps de guerre
La correspondance transatlantique des Prize Papers (1744-1763) : famille, commerce et communications en temps de guerre
La correspondance transatlantique des Prize Papers (1744-1763) : famille, commerce et communications en temps de guerres
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Référence bibliographique [17449]
Cadieux, Philippe. 2015. «La correspondance transatlantique des Prize Papers (1744-1763) : famille, commerce et communications en temps de guerre». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, Département d’histoire.
Intentions : «L’objectif principal de ce mémoire [consiste] à étudier des lettres provenant d’un fonds d’archives qui doit sa conservation même à la guerre de course. Les missives qu’on y trouve furent écrites dans un contexte de guerre, que celle-ci soit en cours ou imminente. Il s’agira alors de voir ce qu’elles peuvent nous dire à propos des mécanismes des communications transatlantiques en général et dans cette conjoncture particulière. [N]ous chercherons aussi à comprendre comment la guerre influence le contenu des correspondances. Autrement dit, nous tenterons de déterminer dans quelle mesure le contexte militaire affecte les informations partagées par ces correspondants, marchands pour la plupart, mais aussi soldats, marins, et autres habitants de ce monde atlantique.» (p. 16)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’auteur utilise les Prize Papers, un fonds composé de lettres perquisitionnées lors de la saisie de bateaux français par les Britanniques pendant la Guerre de sept ans de (1756-1763).
Type de traitement des données : Analyse de contenu Réflexion critique
3. Résumé
L’auteur aborde la thématique familiale récurrente des lettres en ce contexte de guerre entre Français et Britanniques. Il traite des séparations familiales causées par la guerre et des émotions ainsi engendrées. À cet égard, il écrit notamment que «la famille transatlantique constitue déjà une histoire de séparations et de réunions. Dès le départ, ces thèmes sont donc présents dans les lettres des familles divisées par l’Atlantique. Cependant, […] la guerre accentue encore davantage cette réalité, en précipitant les départs et en retardant les retrouvailles.» (p. 70) Ensuite, la guerre étant souvent associée à la mort, l’historien mentionne combien les lettres familiales adoptent un ton funeste doublé d’un fort sentiment de préoccupation: «la guerre, en cours ou imminente, rend les correspondants davantage conscients de la fragilité de la vie et des ravages de la mortalité. Par conséquent, signe d’une période particulièrement sombre, leurs lettres expriment parfaitement cette plus grande sensibilité face aux malheurs, aux accidents, aux maladies et plus largement à la mort.» (p. 75) Pour terminer, il brosse également le portrait de la vie quotidienne des familles qui «poursuit son cours malgré la violence des évènements». (p. 66)