La sécurité alimentaire selon la perspective d’Inuit du Nunavik

La sécurité alimentaire selon la perspective d’Inuit du Nunavik

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La sécurité alimentaire selon la perspective d’Inuit du Nunaviks

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Référence bibliographique [17444]

Laflamme, Léa. 2014. «La sécurité alimentaire selon la perspective d’Inuit du Nunavik». Mémoire de maîtrise, Québec, Université Laval, Faculté de médecine.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Cette étude exploratoire vise à mieux comprendre la sécurité alimentaire selon la perspective et le vécu d’Inuit du Nunavik (Québec).» (p. iii)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’étude est basée sur la participation de «19 femmes inuites de différentes générations, occupations et statut socio-économiques d’une communauté du Nunavik». (p. iii)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Dans cette étude, le soutien de la famille élargie et dans une moindre mesure de la communauté permettait selon les participantes de contrevenir à un manque d’aliments temporaire ou encore de s’assurer un accès à des aliments traditionnels. Pour certains, le sentiment de suffisance au niveau des réserves alimentaires s’élargit à la famille au-delà du ménage. Ainsi, le support social a un impact sur les dimensions quantitatives et qualitatives de la diète des familles, de même que sur le sentiment de sécurité en termes d’acquisition alimentaire. Cela met en lumière le rôle crucial du partage d’aliments pour la sécurité alimentaire des communautés inuites, qui a également été mis de l’avant dans deux études récemment publiées [I]l nous apparaît essentiel que le partage d’aliments, tout particulièrement dans la famille élargie, soit considéré dans la mesure et les interventions de sécurité alimentaire dans les communautés inuites. [L]e partage de la nourriture entre les membres d’une même famille dans des moments plus difficiles va de soi et n’est pas considéré comme problématique. Cela n’est pas toujours le cas dans la société eurocanadienne où compter sur les parents et la famille élargie pour assurer la sécurité alimentaire peut parfois être considéré comme socialement inacceptable.» (p. 78-79)