La cohorte des grossesses du Québec : prévalences et conséquences de l’utilisation des médicaments durant la grossesse
La cohorte des grossesses du Québec : prévalences et conséquences de l’utilisation des médicaments durant la grossesse
La cohorte des grossesses du Québec : prévalences et conséquences de l’utilisation des médicaments durant la grossesse
La cohorte des grossesses du Québec : prévalences et conséquences de l’utilisation des médicaments durant la grossesses
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Référence bibliographique [17421]
Bérard, Anick et Sheehy, Odile. 2014. «La cohorte des grossesses du Québec : prévalences et conséquences de l’utilisation des médicaments durant la grossesse ». Thérapie, vol. 69, no 1, p. 71-81.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : «L’objectif de cet article est de décrire la CGQ [cohorte des grossesses du Québec] ainsi que de présenter certains résultats de référence d’une enquête populationnelle afin de démontrer les possibilités de cette cohorte pour la recherche pharmaco-épidémiologique périnatale.» (p. 72)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Les auteures ont utilisé les données de la CGQ. À ce sujet, elles mentionnent que cette dernière «est une cohorte populationnelle prospective dont les données sont recueillies à partir du jumelage de quatre bases de données administratives de la province du Québec, Canada, notamment: les fichiers de la Régie de l’Assurance maladie du Québec (RAMQ); la base de données des hospitalisations, MEDÉCHO; le registre des événements démographiques du Québec (naissances et décès) de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ); et les informations sur les consultations de spécialistes en milieu scolaire du Ministère de l’éducation, des loisirs et des sports du Québec (MELS).» (p. 72) Au total, l’échantillon comprenait 97 680 grossesses.
Instruments : Questionnaire
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
«Les statistiques de référence provenant de la CGQ mettent en évidence que jusqu’à 56% des femmes enceintes du Québec prennent des médicaments sur ordonnance pendant la grossesse, en particulier des antibiotiques, des anti-émétiques et des AINS [anti-inflammatoires non stéroïdiens]. Une fois le diagnostic de grossesse établi, l’exposition aux médicaments diminue, mais elle réaugmente visiblement suivant l’accouchement à des niveaux supérieurs aux niveaux pré-grossesse. Les femmes ayant pris des médicaments pendant la grossesse étaient plus susceptibles que les non utilisatrices d’avoir une fausse couche ou une interruption volontaire de grossesse, une naissance prématurée, une grossesse multiple, ou un enfant avec des malformations congénitales majeures. Elles étaient aussi à risque plus élevé de souffrir de dépression post-partum. Une fois la grossesse confirmée, on observe des changements significatifs dans leur mode de vie, particulièrement une diminution dans l’utilisation du tabac, de l’alcool, de la caféine, et des drogues illicites.» (p. 77)