La situation juridique de la famille de 2020. Liberté, égalité, solidarité?

La situation juridique de la famille de 2020. Liberté, égalité, solidarité?

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Référence bibliographique [1740]

Pratte, Marie. 2008. «La situation juridique de la famille de 2020. Liberté, égalité, solidarité?». Dans La famille à l’horizon 2020 , sous la dir. de Gilles Pronovost, Dumont, Chantale, Bitaudeau, Isabelle et Coutu, Élizabeth, p. 401- 432. Québec: Presses de l’Université du Québec.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
L’auteure tente, « [...] à partir des portraits juridiques et social actuels de la famille, [de] dégager, ou du moins espérer trouver certaines pistes possibles d’évolution. » (p. 401)

Questions/Hypothèses :
« Quelle sera, en 2020, la situation juridique de la famille québécoise? »

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


« Une telle analyse prospective exige, dans un premier temps, que l’on examine soigneusement la situation présente en tentant d’y déceler les principales tendances. Celles-ci permettront, dans un deuxième temps, d’explorer les différents futurs possibles. Nous verrons que si le droit de la famille porte aujourd’hui les marques de l’égalité, les valeurs antinomiques de solidarité et de liberté ont aussi contribué à le façonner. Le défi sera de concilier ces tendances contradictoires. » (pp. 401-402) À la lumière de son analyse, l’auteure en vient à la conclusion que « [o]n peut d’abord tenir pour acquis que le retour à un modèle unique de famille est improbable et que les mouvements de privatisation de la famille et d’émancipation des individus qui la composent sont irréversibles. Il faut donc écarter d’emblée tout scénario qui ferait abstraction de ces tendances. Cela dit, les variables, on l’a vu, sont si nombreuses qu’il demeure difficile d’isoler trois scénarios d’ensemble. On peut néanmoins craindre que le droit n’évolue de façon irréfléchie, au gré des revendications autonomistes et individualistes : la liberté n’est acceptable que dans la mesure où elle coexiste avec la solidarité. Il faut donc souhaiter une prise de position en faveur d’un délicat équilibre entre la protection du groupe familial, d’une part, et le respect des droits des individus qui le composent, d’autre part. » (p. 428)