Filion, Danielle. 2015. «Les inégalités sociales en éducation». Dans Pauvreté et problèmes sociaux , sous la dir. de Jocelyn Vinet, Filion, Danielle, Dumais, Lucie et Gaudreau, Louis, p. 85-102. Québec: Fides éducation.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : «Dans ce chapitre, nous étudierons les effets de la pauvreté sur le parcours scolaire des jeunes. […] Il sera question des conditions de vie précaires et de certaines de leurs conséquences, des retards scolaires, du décrochage scolaire et, enfin, l’accès aux études supérieures.» (p. 87)
Questions/Hypothèses : «Aujourd’hui, le système d’éducation est public et gratuit, il y a obligatoire de fréquentation scolaire jusqu’à l’âge de 16 ans et on favorise la persévérance scolaire et la réussite. Comment expliquer alors que le fait d’avoir un faible statut socioéconomique reste malgré tout un obstacle à l’obtention d’un diplôme? Comment se fait-il aussi qu’à potentiel intellectuel égal les enfants provenant de familles défavorisées réussissent moins bien à l’école et se rendent moins loin que ceux des milieux aisés?» (p. 86-87)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Données documentaires diverses
Type de traitement des données : Réflexion critique
3. Résumé
«Nous avons montré dans ce chapitre l’influence du statut socioéconomique sur le parcours scolaire des jeunes. Dès le départ, la pauvreté des enfants, dans ses dimensions matérielles et sociales, dresse des obstacles sur le chemin de la réussite. Les enfants milieux défavorisés arrivent à l’école moins bien préparés et ils sont nombreux, au primaire comme au secondaire, à connaître des difficultés scolaires, des troubles d’apprentissage et de comportement. Au secondaire, la majorité des décrocheurs sont des jeunes qui proviennent de milieux pauvres: la pauvreté apparaît étroitement liée à cette problématique. Malgré tout, et fort heureusement, un bon nombre de ces jeunes termineront leur secondaire avec un diplôme et certains entreprendront des études supérieures, soit au cégep, soit à l’université. L’origine sociale et le revenu demeurent déterminants en ce qui concerne l’accès à l’université: seulement un quart des jeunes provenant de milieux défavorisés font des études universitaires.» (p. 98)