Tâches domestiques : encore loin d’un partage équitable

Tâches domestiques : encore loin d’un partage équitable

Tâches domestiques : encore loin d’un partage équitable

Tâches domestiques : encore loin d’un partage équitables

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Référence bibliographique [17385]

Couturier, Eve-Lyne et Posca, Julia. 2014. Tâches domestiques : encore loin d’un partage équitable. Montréal: Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS).

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Les auteures tracent un portrait de l’évolution du partage des tâches domestiques au Québec dans les dernières décennies et comparent la situation actuelle à celle d’autres provinces canadiennes.

Questions/Hypothèses :
«Où se situe le Québec [en matière de partage des tâches] par rapport aux autres provinces canadiennes et aux autres pays?» (p. 1)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Analyse statistique
Analyse de contenu

3. Résumé


«Les femmes font plus de travail domestique que les hommes, et ce, dans tous les pays. Au Québec, les choses vont un peu mieux. […] L’arrivée massive des femmes sur le marché du travail, mais également la volonté politique du Québec d’amener les pères à s’impliquer davantage dans l’éducation de leurs enfants (notamment par les congés paternels non transférables) permettent d’améliorer la situation. Mais […] il faut retenir son enthousiasme. Il reste encore beaucoup de travail à faire avant d’arriver à une parité. Non seulement les femmes, peu importe leur situation d’emploi, consacrent plus de temps que les hommes aux tâches ménagères, mais, en plus, ce sont celles qui adaptent le plus leur horaire aux besoins de leurs proches. La question de la sous-traitance des tâches domestiques mériterait également d’être plus approfondie, notamment avec les réformes que semble vouloir imposer le gouvernement dans les prochains mois. Si on demande aux familles de payer plus pour les garderies, si on essaie de favoriser le maintien à domicile des personnes vieillissantes à travers des entreprises d’économie sociale qu’il faut payer de plus en plus, si le seul moyen d’augmenter son revenu est de travailler des heures toujours plus longues, le recours à des aides domestiques deviendra la solution pour plusieurs familles.» (p. 7)