Situation de grand retard scolaire et analphabétisme des élèves immigrants et de leurs familles : enjeux et pistes d’action

Situation de grand retard scolaire et analphabétisme des élèves immigrants et de leurs familles : enjeux et pistes d’action

Situation de grand retard scolaire et analphabétisme des élèves immigrants et de leurs familles : enjeux et pistes d’action

Situation de grand retard scolaire et analphabétisme des élèves immigrants et de leurs familles : enjeux et pistes d’actions

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Référence bibliographique [17381]

Rufagari, Marie Claire, Guyon, Sylvie, Richard, Myriam, Théoret, Stéphane, Dubé, Julie, Santamaria, Neal, Maynard, Catherine et Chéry, Gwénaëlle. 2015. Situation de grand retard scolaire et analphabétisme des élèves immigrants et de leurs familles : enjeux et pistes d’action. Montréal: Table de concertation des organismes au service des personnes réfugiées et immigrantes.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Le présent rapport […] vise à revenir sur les apprentissages qui ont été faits jusqu’à présent en collaboration avec les personnes réfugiées et les milieux qui les accueillent. Au début du rapport, nous mettons en contexte la problématique des jeunes réfugiées en présentant les constats issus d’une revue de la littérature universitaire et institutionnelle plus large portant sur les élèves immigrants allophones nouvellement arrivés en situation de grand retard scolaire.» (p. 7)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
En plus des 23 organismes qui ont participé à l’étude, «[le] groupe des intervenants a permis de rejoindre 21 personnes qui étaient issues du milieu de l’immigration (8 représentants), du milieu scolaire (11 représentants), du milieu communautaire en alphabétisation (1 représentant) et du milieu institutionnel en santé (1 représentant). Nous avons par ailleurs rejoint 20 parents et 15 jeunes âgés de 12 à 18 ans issus du Congo, de la Côte d’Ivoire, de l’Afghanistan, de la Colombie, du Bhoutan, du Népal, du Sénégal et de Centrafrique.» (p. 8-9)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Si certains [immigrants] remettent en question les normes familiales, d’autres vont au contraire affirmer haut et fort leur culture d’origine. Mais tous devront composer avec ces différentes influences culturelles et leurs porteurs (parents, enseignants...) pour répondre à leurs besoins fondamentaux d’ancrage identitaire et d’appartenance. Leur défi sera de se redéfinir sans perdre son identité, de rester originaires de (…), mais capables d’évoluer dans le contexte québécois, de s’y projeter. Les relations familiales sont grandement éprouvées lors du processus de migration, d’autant plus lorsque celle-ci est effectuée dans les conditions précaires qui caractérisent le refuge et l’exil de nombreuses personnes avant leur arrivée au Canada. La cellule familiale est ainsi la plus directement touchée par la migration et le processus d’intégration à la société d’accueil. Les membres de la famille ressentent souvent un sentiment de perte de contrôle sur leur vie. La transmission des valeurs et des façons de faire familiales et culturelles sont rendues plus difficiles ; celle de la langue maternelle peut aussi s’avérer une source de stress importante, comme les parents rencontrés à Saint-Hyacinthe l’ont exprimé […].» (p. 21)