Enjeux de la communication familiale entourant le VIH et la sexualité : perspectives d’adolescents vivant avec le VIH depuis la naissance

Enjeux de la communication familiale entourant le VIH et la sexualité : perspectives d’adolescents vivant avec le VIH depuis la naissance

Enjeux de la communication familiale entourant le VIH et la sexualité : perspectives d’adolescents vivant avec le VIH depuis la naissance

Enjeux de la communication familiale entourant le VIH et la sexualité : perspectives d’adolescents vivant avec le VIH depuis la naissances

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Référence bibliographique [1738]

Proulx-Boucher, Karène. 2008. «Enjeux de la communication familiale entourant le VIH et la sexualité : perspectives d’adolescents vivant avec le VIH depuis la naissance». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de sexologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Le présent mémoire s’intéresse [...] à l’expérience des pré-adolescents et adolescents infectés par le VIH depuis la naissance en regard de la dynamique de communication intrafamiliale et de l’éducation sexuelle promulguée en milieu familial. » (p. 1) « L’objectif de celle étude est, dans un premier temps, de décrire dans une perspective systémique les interactions familiales entourant le dévoilement du VIH et, dans un deuxième temps, décrire les interactions familiales entourant la communication au sujet du VIH et de la sexualité chez des adolescents vivant avec le VIH depuis la naissance. » (p. 6)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
29 jeunes âgés de 10 à 18 ans, vivant avec le VIH depuis la naissance et suivis au Centre Maternel et Infantile sur le sida du CHU Sainte-Justine à Montréal

Instruments :
Guide d’entretien semi-dirigé

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


« L’analyse a été guidée par la théorie bowenienne des systèmes familiaux (Bowen, 1984) et la théorie de la gestion de la communication privée de Petronio (2002). Les témoignages recueillis suggèrent que les jeunes ont appris en moyenne à l’âge de 11 ans leur diagnostic d’infection au VIH. [...] Suite à l’annonce du diagnostic, la règle du silence semble continuer à régir les dynamiques de communication familiale en regard du VIH et de la sexualité. Les rares discussions rapportées par les jeunes se limitent aux questions relatives à la médication et à la prévention de la transmission sexuelle. Ce silence apparaît préserver l’équilibre familial en occupant trois fonctions : protéger la mère de la culpabilité de la transmission; assurer l’harmonie familiale; se sentir normal face aux autres. Le statut infectieux de l’enfant et du parent n’est généralement pas révélé à la famille élargie préservant ainsi leur intégration au sein de la famille en les protégeant du rejet, de la trahison et du jugement. À la lumière de ces résultats, cinq temps logiques ont été développés à travers lesquels les adolescents apprennent à gérer la divulgation de leur diagnostic. » (p. ix)