De l’autorité paternelle à l’autorité parentale : un portrait diachronique des structures d’autorité familiale dans les représentations romanesques de la famille biparentale en littérature québécoise pour la jeunesse (1923-1948 & 1970-1999)

De l’autorité paternelle à l’autorité parentale : un portrait diachronique des structures d’autorité familiale dans les représentations romanesques de la famille biparentale en littérature québécoise pour la jeunesse (1923-1948 & 1970-1999)

De l’autorité paternelle à l’autorité parentale : un portrait diachronique des structures d’autorité familiale dans les représentations romanesques de la famille biparentale en littérature québécoise pour la jeunesse (1923-1948 & 1970-1999)

De l’autorité paternelle à l’autorité parentale : un portrait diachronique des structures d’autorité familiale dans les représentations romanesques de la famille biparentale en littérature québécoise pour la jeunesse (1923-1948 & 1970-1999)s

| Ajouter

Référence bibliographique [17366]

Beauséjour, Dahud. 2015. «De l’autorité paternelle à l’autorité parentale : un portrait diachronique des structures d’autorité familiale dans les représentations romanesques de la famille biparentale en littérature québécoise pour la jeunesse (1923-1948 & 1970-1999)». Mémoire de maîtrise, Trois-Rivières (Québec), Université du Québec à Trois-Rivières, Département d’études littéraires.

Accéder à la publication

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Ce mémoire vise à déterminer quelles sont les différences entre les représentations de la structure d’autorité familiale dans les romans québécois pour la jeunesse publiés de 1923 à 1948 et celles des romans pour la jeunesse publiés entre 1970 et 1999.» (p. iv)

Questions/Hypothèses :
«Y a-t-il un changement dans l’attitude adoptée par l’enfant-personnage dans ses relations avec les membres de sa famille. L’attitude qu’adoptent les pères dans les relations familiales représentées dans les romans de la première période diffère-t-elle de celle qu’adoptent les pères des romans de la seconde période? Les structures d’autorité familiales se modifient-elles d’une époque à l’autre?» (p. iv)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«[L]e corpus choisi se compose de trois romans pour chacune des périodes: Le saut du gouffre (1940) de madame Alexandre Taschereau-Fortier sous le pseudonyme de Maxine. Jusqu’au bout! (1941) du frère Charles-Henri sous le pseudonyme de Dollard Des Ormeaux. Les vacances de Lili (1948), de Philippe Laframboise sous le pseudonyme de Christian de Vinci[.] Les prisonniers du zoo (1988) de Denis Côté[.] Alexis, en vacances forcées (1990) d’Yvon Brochu[.] Edgar le voyant (1994) de Gilles Gauthier[.]» (p. iv)

Type de traitement des données :
Analyse littéraire

3. Résumé


L’auteure remarque que «malgré une relative démocratisation de la répartition de l’autorité parentale, le père représenté dans les romans de la première période est, à tout le moins, la principale figure d’autorité. La femme est donc ''inférieure'', mais elle domine ses enfants dans la hiérarchie familiale. L’enfant représenté dans cette période est obéissant et il est puni en conséquence lorsqu’il ne l’est pas. Nous avons également montré que, dans les romans de la seconde période, la mère a presque autant d’autorité sur son conjoint qu’il en a sur elle, gain pour la femme qui coïncide avec l’apparition de conflits explicites au sein du couple. La femme est également une figure d’autorité importante pour son enfant, mais le père demeure la figure d’autorité parentale principale. L’enfant représenté dans les romans de cette période, bien qu’il ne soit pas particulièrement obéissant, n’est puni ni par sa mère ni par son père lorsqu’il commet un acte répréhensible.» (p. 87)