Dynamiques de genre et pratiques professionnelles : le cas des journalistes québécoises correspondantes à l’étranger
Dynamiques de genre et pratiques professionnelles : le cas des journalistes québécoises correspondantes à l’étranger
Dynamiques de genre et pratiques professionnelles : le cas des journalistes québécoises correspondantes à l’étranger
Dynamiques de genre et pratiques professionnelles : le cas des journalistes québécoises correspondantes à l’étrangers
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Référence bibliographique [17365]
Gobeil, Anne-Sophie. 2016. «Dynamiques de genre et pratiques professionnelles : le cas des journalistes québécoises correspondantes à l’étranger». Mémoire de maîtrise, Québec, Université Laval, Département d’information et de communication.
Intentions : «Ce mémoire de maîtrise porte sur les dynamiques de genre dans la pratique professionnelle des journalistes québécoises correspondantes à l’étranger.» (p. III)
Questions/Hypothèses : «Notre question de recherche sera donc la suivante : Comment les journalistes québécoises correspondantes à l’étranger négocient-elles les dynamiques et perceptions genrées dans le cadre de leur pratique professionnelle. [sic]» (p. 34)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’étude est basée sur la participation de huit femmes québécoises travaillant comme journaliste à l’étranger.
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
«On peut ainsi se poser la question à savoir si la structure même du journalisme empêche les femmes d’accéder à des postes de direction ou de prestige. Les horaires irréguliers et la disponibilité permanente sont des éléments structurels qui font partie du journalisme: or, ces deux facteurs, comme plusieurs autres dont le peu de reconnaissance pour leurs compétences, incitent plutôt les femmes à déserter les postes de direction et de prestige qu’à les occuper. Les combinaisons de facteurs coupant les femmes de postes prestigieux sont donc multiples et leur impact n’est pas à négliger. Par conséquent, on peut affirmer que la structure journalistique n’est pas adaptée aux femmes. Lorsque les journalistes ont des enfants, le poids de ces éléments structurels est encore plus lourd. Selon nos répondantes, les horaires irréguliers et la disponibilité permanente font des postes de direction des emplois trop exigeants pour les mères de famille. L’équilibre entre vie familiale et vie professionnelle se trouve vite menacé lorsque la femme obtient un emploi de ce type […]. Les femmes se retrouvent ainsi prises entre leur vie professionnelle et leur vie familiale. […] Pour les journalistes correspondantes à l’étranger, la conciliation travail-famille prend souvent des allures de véritable sacrifice.» (p. 81-82)