Regard réflexif sur l’expérience d’avoir été proche aidant d’une personne âgée ayant des incapacités : implications pour l’intervention

Regard réflexif sur l’expérience d’avoir été proche aidant d’une personne âgée ayant des incapacités : implications pour l’intervention

Regard réflexif sur l’expérience d’avoir été proche aidant d’une personne âgée ayant des incapacités : implications pour l’intervention

Regard réflexif sur l’expérience d’avoir été proche aidant d’une personne âgée ayant des incapacités : implications pour l’interventions

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Référence bibliographique [17358]

Beaulieu, Maxime. 2015. «Regard réflexif sur l’expérience d’avoir été proche aidant d’une personne âgée ayant des incapacités : implications pour l’intervention». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, École de travail social.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Cette étude qualitative, de type exploratoire, s’intéresse à l’expérience de proches aidantes de personnes âgées ayant des incapacités […]. Les trois objectifs principaux de cette étude sont: 1) d’explorer la perception des participantes de leur expérience, 2) de connaître leur point de vue face à l’évolution de leurs perceptions et 3) d’identifier ce que les proches aidantes feraient différemment si elles avaient à revivre cette période de leur vie ainsi que les conseils qu’ elles ont à offrir aux personnes accomplissant actuellement ce rôle.» (p. xiii)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«[N]ous avons rencontré huit femmes (six conjointes et deux filles) ayant rempli le rôle d’aidante principale auprès d’un parent malade.» (p. xiii)

Instruments :
Guide d’entretien non-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Cette étude permet de mettre en relief que les participantes perçoivent toujours leur expérience de proche aidante comme ayant été exigeante, mais ''allant de soi'', et ce, même quelques années plus tard. L’étude illustre aussi certaines insatisfactions des participantes face aux services qui leur ont été offerts lors de l’accomplissement de leur rôle (CLSC, CHSLD, CH), sans toutefois en tenir rigueur aux professionnels/ intervenants.» (p. xiii) En ce qui concerne l’aspect familial, les résultats suggèrent que «[d]ans le cadre de cette étude, il n’ est pas clair que le statut familial de la participante ou la proximité affective que cette dernière avait avec la personne aidée a eu une conséquence sur la manière dont elle parle de son expérience. Cependant, un point intéressant lié à cette dimension concerne le fait que les deux participantes qui semblent avoir les évaluations les plus négatives (mesdames Pellerin et Robitaille) de leur expérience sont aussi celles qui sont déçues ou en colère par rapport au manque d’aide du reste de la famille dans le soin au parent malade. [L]e positionnement de la participante face à la manière qu’a la famille de gérer la tension entre la solidarité familiale et l’autonomie de ses membres influencerait la perception qu’elle a de son expérience.» (p. 85)