1. Objectifs

Intentions :
«L’objectif de ce mémoire [est] de documenter l’évolution des liens familiaux dans les années suivant la fin d’un placement à majorité en famille d’accueil.» (p. 102)

Questions/Hypothèses :
«[Q]uelles sont les personnes composant le réseau familial des jeunes dans les premières années suivant la fin de leur placement? [...] Quelles sont les caractéristiques des liens familiaux entretenus par les jeunes? [...] Quel est le soutien émergeant des liens familiaux? [...] Quels facteurs influencent le maintien ou non des liens avec la famille d’origine et la famille d’accueil?» (p. 2)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
«[D]es entrevues ont été réalisées avec sept hommes et femmes âgés entre 21 et 38 ans.» (p. iii)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé

«Les liens avec les familles d’origine ayant été fragilisés durant l’enfance, le maintien des liens avec ses membres après la fin du placement représente un défi de taille, en particulier avec les parents d’origine. La présence de plusieurs difficultés personnelles et familiales porte également atteinte à la qualité de ces liens, ce qui fait que le nombre de membres de la famille d’origine inclus dans la cellule familiale de ces jeunes adultes est particulièrement limité. La fratrie et la famille élargie occupent néanmoins une place significative auprès des jeunes adultes qui ont exprimé leur attachement envers ces personnes et décrit les différentes formes de soutien qu’elles leur ont offert tout au long de leur parcours. De la même façon, plusieurs participants entretiennent également des liens avec les membres de leur famille d’accueil et vont jusqu’à inclure celle-ci dans la représentation de leur famille actuelle. Contrairement à ce qui aurait pu être attendu en raison des études réalisées antérieurement, la majorité des participants adhèrent à une logique de complémentarité entre leurs familles, en ce sens qu’ils incluent à la fois des membres de leur famille d’origine et d’accueil dans leur représentation de la famille.» (p. 101-102)