Onze femmes inuit à Montréal : comprendre leur expérience d’itinérance et de sortie de rue

Onze femmes inuit à Montréal : comprendre leur expérience d’itinérance et de sortie de rue

Onze femmes inuit à Montréal : comprendre leur expérience d’itinérance et de sortie de rue

Onze femmes inuit à Montréal : comprendre leur expérience d’itinérance et de sortie de rues

| Ajouter

Référence bibliographique [17348]

Dessureault, Geneviève. 2015. «Onze femmes inuit à Montréal : comprendre leur expérience d’itinérance et de sortie de rue». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université Laval, École de service social.

Accéder à la publication

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«La présente étude a pour objectif de comprendre l’expérience d’itinérance des femmes inuit du Nunavik installées à Montréal dans les trois phases de leurs trajectoires, soit le prédéplacement, le déplacement et le postdéplacement.» (p. i)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Onze (11) participantes volontaires, majeures et originaires du Nunavik ont été interviewées.» (p. 36)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Les résultats confirment certains résultats d’études tout en apportant des éléments nouveaux. […] Les commérages, perçus comme abusifs et oppressants par les femmes, font partie d’une intense violence communautaire au Nord et motivent le déplacement de celles-ci vers Montréal. Avec la récente sédentarisation, la vie en grande proximité exacerbe l’importance des commérages. Quant à la sortie de rue, elle est particulière aux femmes inuit: le copain détient un pouvoir d’inflexion de leurs trajectoires d’itinérance. Les femmes conçoivent le copain comme une clé culturelle leur donnant accès au système de logement puisqu’il connaît les rouages culturels et structurels de la vie à Montréal.» (p. i) En lien avec le thème de la famille, les résultats révèlent notamment que «[l]a très grande majorité des dix participantes mères, a donné en adoption coutumière certains de leurs enfants biologiques. Souvent, les femmes ont dit avoir eu à obéir à ces adoptions imposées par des membres de leur famille, ce qui est à la source de souffrances pour plusieurs d’entre elles. Rappelons-nous que l’adoption coutumière était traditionnellement pratiquée avec l’idée d’offrande, mais a aujourd’hui changé et est maintenant plus souvent forcée par des membres de la famille. Ces nouvelles pratiques d’adoption coutumière suscitent un sentiment de colère, d’injustice et de dépossession chez certaines mères biologiques de notre étude.» (p. 60)