1. Objectifs

Intentions :
«Dans le présent mémoire, […] nous explorons d’abord l’ensemble des ressources que [d]es travailleurs [agricoles saisonniers] mobilisent afin de réussir leur projet migratoire. Dans un deuxième temps, nous jetons un regard sur les ressources qu’ils recherchent dans leur processus de migration.» (p. iii)

Questions/Hypothèses :
La question de recherche principale posée dans ce mémoire est: «considérant les multiples difficultés vécues par les travailleurs agricoles migrants lorsqu’ils sont au Canada, quel sens donnent-ils à leur expérience migratoire?» (p. 2)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
«Nos données proviennent essentiellement de trente entretiens, dont vingt réalisés auprès d’un groupe de travailleurs agricoles migrants originaires de Dzidzantún, un village situé au nord-ouest de l’État du Yucatán au Mexique de même que dix autres provenant d’acteurs-clés et de chercheurs mexicains spécialistes de la migration transnationale.» (p. iii)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé

L’analyse présentée dans ce mémoire: «suggère que les désirs de distinction et de reconnaissance sociale sont à la base du sens que les travailleurs agricoles migrants donnent à leur expérience migratoire.»(p. iii) Dans le cadre du processus de migration transnationale contractuelle, l’auteur a pu constater une mobilisation importante de certaines ressources qui dépassent les ressources financières et matérielles, en s’appuyant sur leur famille demeurée au Mexique, notamment sur leur conjointe. En effet, la famille y est présentée comme une ressource contre l’épuisement. De plus, «[l]es liens sociaux que les travailleurs entretiennent avec les membres de leur famille, leurs amis et leurs collègues leur fournissent aussi un certain nombre de ressources essentielles telles qu’une protection contre les vols et les agressions lors de leurs déplacements vers Mexico, du soutien dans la gestion de leurs ressources financières, une aide dans la gestion de leur patrimoine familial et de la vie quotidienne de leurs enfants de même qu’un soutien psychologique lors des périodes stressantes au Canada. Ces services rendus ne viennent cependant jamais sans une attente de contrepartie sous la forme de cadeaux et de biens matériels de toutes sortes.» (p. 119)