Growing Up in Exile: An Ethnography of Somali Youth Raised in Kakuma Refugee Camp, Kenya
Growing Up in Exile: An Ethnography of Somali Youth Raised in Kakuma Refugee Camp, Kenya
Growing Up in Exile: An Ethnography of Somali Youth Raised in Kakuma Refugee Camp, Kenya
Growing Up in Exile: An Ethnography of Somali Youth Raised in Kakuma Refugee Camp, Kenyas
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Référence bibliographique [17340]
Grayson-Courtemanche, Catherine-Lune. 2015. «Growing Up in Exile: An Ethnography of Somali Youth Raised in Kakuma Refugee Camp, Kenya». Montréal, Université de Montréal, Département d’anthropologie.
Intentions : «Cette ethnographie étudie l’expérience de l’asile prolongé de jeunes Somaliens qui ont grandi au camp de Kakuma, au Kenya. […] Nous explorons la perception qu’ont ces jeunes de leur environnement et de quelle façon leur exil structure leur perception du passé et de leur pays d’origine, et de leur futur.» (p. i)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’échantillon est compose de jeunes Somaliens ayant grandi au camp de Kakuma, leurs parents, des représentants du gouvernement, des travailleurs d’une organisation non-gouvernementale et de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés. L’auteure affirme avoir conduit plus d’une centaine d’entrevues.
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
«Nous observons que le camp est, et demeure, un espace de confinement, indépendamment de sa durée d’existence; bien que conçu comme un lieu de gestion rationnelle des populations, le camp devient un monde social où se développent de nouvelles pratiques; les jeunes Somaliens font preuve d’agentivité et interprètent leur expérience de manière à rendre leur quotidien acceptable; ces derniers expriment une frustration croissante lorsque leurs études sont terminées et qu’ils peinent à s’établir en tant qu’adultes, ce qui exacerbe leur désir de quitter le camp. En effet, même s’il existe depuis plus de 20 ans, le camp demeure un lieu de transition.» (p. i) Dans cette thèse, l’auteure soulève plusieurs enjeux familiaux en lien avec la situation de réfugié, et ce, autant par rapport à la vie au camp de Kakuma et que pour ceux qui ont immigré. Les jeunes ont témoigné de l’attachement envers la Somalie à travers les mémoires partagées par leurs parents. Cette narration du pays d’origine serait un facteur important pour générer un sentiment de communauté. De plus, les entrevues avec des jeunes ayant immigré montrent leur sentiment de responsabilité envers leur famille et un attachement au camp, entre autres, dû aux proches y vivant encore.