Réseaux sociaux chez les réfugiés bhoutanais à Québec - Une question de langue et de malentendus interculturels
Réseaux sociaux chez les réfugiés bhoutanais à Québec - Une question de langue et de malentendus interculturels
Réseaux sociaux chez les réfugiés bhoutanais à Québec - Une question de langue et de malentendus interculturels
Réseaux sociaux chez les réfugiés bhoutanais à Québec - Une question de langue et de malentendus interculturelss
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Référence bibliographique [17339]
Dubé, Émilie. 2014. «Réseaux sociaux chez les réfugiés bhoutanais à Québec - Une question de langue et de malentendus interculturels». Mémoire de maîtrise, Québec, Université Laval, Département d’anthropologie.
Intentions : Cette «recherche examine la démarche d’intégration à travers le développement des réseaux sociaux chez les réfugiés bhoutanais de la ville de Québec.» (p. 15)
Questions/Hypothèses : «La question de recherche qui a guidé mon travail est […] la suivante: dans quels types de réseaux sociaux les réfugiés bhoutanais vivant à Québec s’insèrent-ils?» (p. 15)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «La population concernée par ce mémoire est constituée de réfugiés bhoutanais de la ville de Québec. [L’échantillon compte] 11 élèves bhoutanais (six femmes et cinq hommes) […].» (p. 17-18)
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
«L’analyse révèle plusieurs lieux d’importance dans le processus de création des liens post-migratoires, qui sont surtout axés sur la communauté d’origine. Le manque de maîtrise de la langue française a un impact majeur sur le développement des réseaux. Il mène à un manque de confiance en soi et entraîne des sentiments de gêne. Les liens avec les Québécois prennent surtout la forme de contacts éphémères plutôt que de constituer des relations durables. D’autres facteurs qui entrent en jeu dans l’établissement de relations interculturelles conduisent, lorsqu’ils se côtoient, à une méconnaissance et une mécompréhension mutuelles entre réfugiés bhoutanais et Québécois.» (p. iii) À noter que cette étude «a permis de mieux comprendre les réseaux sociaux dans lesquels s’insèrent les Bhoutanais/Népalais — constitués majoritairement de membres de la communauté d’origine —, mais également les enjeux liés aux relations interculturelles. Les réseaux de coprésence se composent de liens construits avec de nouveaux amis et connaissances tandis que certains liens familiaux sont maintenus par la réunification familiale. En ce qui concerne les réseaux virtuels, il s’agit surtout de liens maintenus avec de la parenté et des amis issus des camps, avec lesquels les participants désirent garder un contact plus ou moins fréquent. Des liens familiaux et amicaux sont donc maintenus et actifs à travers les outils virtuels proposés par Internet.» (p. 120)