L’établissement des immigrants à Québec : Parcours migratoires et biographies résidentielles d’immigrants français et maghrébins

L’établissement des immigrants à Québec : Parcours migratoires et biographies résidentielles d’immigrants français et maghrébins

L’établissement des immigrants à Québec : Parcours migratoires et biographies résidentielles d’immigrants français et maghrébins

L’établissement des immigrants à Québec : Parcours migratoires et biographies résidentielles d’immigrants français et maghrébinss

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Référence bibliographique [17332]

Van Den Bussche, Claire. 2015. «L’établissement des immigrants à Québec : Parcours migratoires et biographies résidentielles d’immigrants français et maghrébins». Mémoire de maîtrise, Québec, Université Laval, Département de sociologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Cette étude vise à comprendre la manière dont les immigrants choisissent leur domicile, depuis leur arrivée jusqu’à aujourd’hui, en analysant leur parcours d’établissement, dans la région métropolitaine de Québec.» (p. iii)

Questions/Hypothèses :
«[L]a question qui guide mon mémoire est : de quelle manière s’établissent les immigrant-e-s français-e-s et maghrébin-e-s à Québec, ville très étalée qui compte encore relativement peu d’immigrants ?» (p. 6)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon est composé de 14 immigrants vivant dans différents quartier de la ville de Québec et dont six sont originaires du Maghreb et huit sont originaires de France.

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Plusieurs facteurs sont particulièrement déterminants dans le parcours d’établissement des immigrants rencontrés, et chacun de ces éléments est nécessaire, mais ne suffit pas, à lui-seul, pour expliquer la trajectoire de l’individu. Le sentiment d’ascension sociale joue un rôle crucial: si la migration rime avec un recul du statut et que celui-ci ne s’élève pas au fur et à mesure des années passées au Québec, l’immigrant risque de ne pas envisager de s’établir durablement. Au contraire, si l’immigrant a l’impression qu’il a parcouru du chemin, que sa situation (professionnelle, résidentielle ou familiale) s’est améliorée, il y a des chances qu’il exprime l’envie de s’établir.» (p. 116) Les résultats présentent: «plusieurs éléments qui permettent de confirmer la phrase suivante: le parcours résidentiel est révélateur du parcours d’intégration. Premièrement, l’accès à la propriété s’est révélé être un élément-clé, car tous ceux qui souhaitent rester aspirent à devenir propriétaire. Deuxièmement, j’ai pu vérifier ce que Leloup (2005) disait: les étapes de la vie tendent à devenir davantage déterminantes dans les choix résidentiels, que le fait d’être immigrant. Troisièmement, la trajectoire spatiale vécue ou projetée de certains immigrants maghrébins révélait des similitudes avec le modèle du ghetto de Wirth (1980 [1928]): l’éloignement du quartier de première installation est synonyme d’ascension sociale.» (p. 129)