L’effet des pratiques parentales et du comportement des pairs sur la réticence sociale d’enfants d’âge préscolaire dans une situation de compétition : une étude génétiquement informative

L’effet des pratiques parentales et du comportement des pairs sur la réticence sociale d’enfants d’âge préscolaire dans une situation de compétition : une étude génétiquement informative

L’effet des pratiques parentales et du comportement des pairs sur la réticence sociale d’enfants d’âge préscolaire dans une situation de compétition : une étude génétiquement informative

L’effet des pratiques parentales et du comportement des pairs sur la réticence sociale d’enfants d’âge préscolaire dans une situation de compétition : une étude génétiquement informatives

| Ajouter

Référence bibliographique [17319]

Guimond, Fanny-Alexandra. 2015. «L’effet des pratiques parentales et du comportement des pairs sur la réticence sociale d’enfants d’âge préscolaire dans une situation de compétition : une étude génétiquement informative». Thèse de doctorat, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de psychologie.

Accéder à la publication

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Cette thèse contient deux articles. «[L]es objectifs généraux de la thèse doctorale étaient d’identifier, selon une perspective génétiquement informative basée sur un devis de jumeaux, des facteurs de risque de l’environnement (c.-à-d., des caractéristiques et des comportements des parents et de pairs) associés à la réticence sociale chez des enfants d’âge préscolaire observés dans une situation de compétition, tout en contrôlant ou en identifiant les interactions possibles entre les facteurs génétiques et environnementaux.» (p. viii) «La première étude de la thèse examine si l’effet unique de la surprotection et de l’hostilité parentale vécue à l’âge de 30 mois prédit la réticence sociale chez des enfants de six ans observés dans une situation de compétition, tout en contrôlant pour les influences familiales tels les facteurs de la génétique et de l’environnement partagé, le statut socio-économique et la différence de poids à la naissance.» (p. 15) «La deuxième étude de la thèse examine l’effet de la dominance et de la réticence sociale de pairs amis et non amis sur la réticence sociale d’enfants de six ans.» (p. 43)

Questions/Hypothèses :
The hypothesis for the first article is the following: «[d]ifferences in parenting practices at age 30 months should predict differences in the twins’ observed social reticence in the competitive task in kindergarten.» (p. 31) The hypothesis for the second article is the following: «[w]e expected that children genetically at risk for social reticence may affiliate with friends who have similar psychosocial difficulties […].» (p. 52)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«The sample of 137 MZ [monozygotic] twin pairs (72 female pairs) who participated in the present study were part of an ongoing longitudinal study (The Quebec Newbom Twin Study, QNTS) of a population-based sample of twins from the greater Montreal area recruited at birth between November 1995 and July 1998 (N = 648 twin pairs, 254 MZ twin pairs).» (p. 25) Le même échantillon est utilisé pour les deux articles.

Instruments :
Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«Les résultats de la thèse ont permis d’identifier des facteurs de risque de l’environnement, soit l’effet unique de la surprotection parentale sur le développement de la réticence sociale chez les garçons, l’effet unique de l’hostilité paternelle sur le développement de la réticence sociale chez les filles, ainsi que le rôle modérateur de la dépression du père. De plus, l’affiliation à des amis réticents socialement, ainsi que les comportements de dominance d’amis et de pairs non amis représentent d’autres facteurs de risque importants dans l’expression de la réticence sociale chez les enfants d’âge préscolaire. Les résultats identifient également des différences liées au sexe de l’enfant.» (p. viii) Dans le premier article, l’auteure remarque que «[l]es garçons surprotégés et les filles confrontées à des pères dépressifs et hostiles semblent se retirer davantage dans les situations sociales difficiles.» (p. 15) Dans le deuxième article, «[l]es résultats montrent que les enfants prédisposés génétiquement à la réticence sociale s’affiliaient davantage à des amis réticents […]. Indépendamment de leur prédisposition génétique, les enfants étaient davantage réticents en présence d’amis très dominants ou, à l’opposé, très réticents. Les enfants étaient également influencés par les comportements de leurs pairs non amis.» (p. 43)