Parenting, Self-regulation and Childhood Anxiety: A Self-Determination Theory Perspective

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Référence bibliographique [17317]

Laurin, Julie C. 2014. «Parenting, Self-regulation and Childhood Anxiety: A Self-Determination Theory Perspective». Thèse de doctorat, Montréal, Université de Montréal, Département de psychologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Avec ses deux articles, la présente thèse vise à clarifier la façon dont le contrôle psychologique manifeste et dissimulé est lié au développement précoce de problèmes intériorisés. [...] L’étude 1 est une étude populationnelle examinant l’impact relatif du style parental sur des trajectoires développementales d’anxiété [...] avec de nombreux facteurs de risque potentiels provenant de l’enfant, de la mère et de la famille, tous mesurés au cours de la petite enfance. [...] Le deuxième article est une étude observationnelle qui examine comment l’autorégulation (AR) des bambins est liée au développement précoce des symptômes intériorisés, tout en explorant comment les pratiques disciplinaires parentales (contrôle et soutien de l’autonomie) y sont associées.» (p. v-vi)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Le premier article est basé sur les données de l’ELDEQ (Étude longitudinale sur le développement des enfants du Québec) à laquelle 2120 enfants et leur famille ont participé. Le deuxième article est basé sur l’observation des interactions de 109 dyades parent-enfant.

Instruments :
- Questionnaire (article 1)
- Grille d’observation (article 2)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«Les résultats [du premier article] ont montré qu’en plus de la timidité des enfants, de la dépression maternelle et du dysfonctionnement familial, le contrôle psychologique manifeste (c.-à-d., coercitif) et dissimulé (c.-à-d., la surprotection) augmentent le risque, pour les enfants, de suivre une trajectoire d’anxiété élevée. Une interaction entre la dépression maternelle et le contrôle dissimulé a été trouvée, ce qui indique que la surprotection augmente l’anxiété des enfants seulement lorsque la dépression maternelle est élevée. Enfin, le contrôle dissimulé prédit également l’anxiété telle que rapportée par les enseignants de deuxième année. [Dans le deuxième article, les] résultats ont révélé que l’AR aux interdictions à 3 ans diminue la probabilité des enfants à manifester des taux élevés de symptômes d’anxiété / dépression. Les analyses ont aussi révélé que le parentage soutenant l’autonomie était lié à l’AR des enfants aux requêtes, un an plus tard. En revanche, le contrôle psychologique manifeste et dissimulé ont eu des effets délétères sur l’AR. Enfin, seul le contrôle dissimulé a augmenté les probabilités de présenter des niveaux plus élevés de problèmes intériorisés et ce, au-delà de l’effet protecteur de l’AR des bambins.» (p. v-vii)