Les minorités sexuelles : concepts, prémisses et structure d’une approche clinique adaptée
Les minorités sexuelles : concepts, prémisses et structure d’une approche clinique adaptée
Les minorités sexuelles : concepts, prémisses et structure d’une approche clinique adaptée
Les minorités sexuelles : concepts, prémisses et structure d’une approche clinique adaptées
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Référence bibliographique [17291]
Igartua, Karine et Montoro, Richard. 2015. «Les minorités sexuelles : concepts, prémisses et structure d’une approche clinique adaptée ». Santé Mentale au Québec, vol. 40, no 3, p. 19-35.
Intentions : «Le présent article propose un cadre théorique, des outils d’évaluation et des pistes thérapeutiques pour accompagner une personne issue d’une minorité sexuelle qui consulte un professionnel en santé mentale.» (p. 20)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Données documentaires diverses
Type de traitement des données : Réflexion critique
3. Résumé
«Ne pas correspondre à ce que ses parents, sa famille et la société avaient prévu ou même souhaité pour nous peut laisser des séquelles psychologiques: on peut se voir comme étant défectueux, honteux, impossible à aimer, indigne du bonheur (Margolies, Becker et Jakson-Brewer, 1987). Si les parents, plutôt que de protéger l’enfant, ont contribué, même à leur insu, à l’opprimer, celui-ci pourra développer des schèmes relationnels où il fait difficilement confiance, où les figures d’autorités sont perçues comme un danger.» (p. 30) «Chez les adultes affranchis, le travail individuel peut suffire. Chez les adolescents, où la dépendance envers les parents est encore grande, il est utile de travailler avec la famille. On éduque sur la diaspora sexuelle, on fournit un espace pour faire le deuil de l’enfant espéré et des outils pour soutenir la transition sexuelle du jeune. Le soutien parental est primordial puisqu’il s’agit d’un facteur de protection contre la dépression, l’abus de substances et les idées suicidaires. Il contribue de plus à une meilleure estime de soi chez les jeunes issus de minorités sexuelles (Ryan, 2010).» (p. 32)