L’enfant intersexué : dysphorie entre le modèle médical et l’intérêt supérieur de l’enfant
L’enfant intersexué : dysphorie entre le modèle médical et l’intérêt supérieur de l’enfant
L’enfant intersexué : dysphorie entre le modèle médical et l’intérêt supérieur de l’enfant
L’enfant intersexué : dysphorie entre le modèle médical et l’intérêt supérieur de l’enfants
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Référence bibliographique [17289]
Wilcox, André, Côté, Isabel et Pagé, Geneviève. 2015. «L’enfant intersexué : dysphorie entre le modèle médical et l’intérêt supérieur de l’enfant ». Intervention, no 142, p. 65-77.
Intentions : «À la naissance d’un enfant dont le sexe semble atypique, les parents sont confrontés à une vision généralement pathologisante de l’état de leur enfant par le milieu médical. […] Les auteurs proposent une réflexion critique sur les pratiques sociales pouvant offrir une réponse alternative à celle déployée par le système médical.» (p. 65) «L’objectif principal de cet article est de faire une synthèse des connaissances sur le phénomène de l’intersexuation, à travers une recension des écrits.» (p. 66)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’échantillon est composé de 44 articles.
Type de traitement des données : Réflexion critique
3. Résumé
«[L]es parents et les enfants ont besoin d’être accompagnés sans que nous leurs imposions des traitements qui n’ont pas fait leurs preuves. […] Le soutien aux parents visera à les amener à soutenir leur enfant dans son évolution selon sa propre nature. L’enfant, quant à lui, doit être soutenu dans son affirmation du droit à la différence et dans l’unicité de son être. [L]es travailleurs sociaux doivent investir la question de l’intersexualisation et assumer un rôle de défenseur des droits de ces enfants. [Il faut] porter la parole des adultes intersexués dans une optique de changement des pratiques normatives imposées encore aujourd’hui dans les hôpitaux pédiatriques du Québec. Le travailleur social qui est amené à contribuer au soutien des familles concernées devra prendre en considération l’importance de la théorie de l’attachement eu égard à ces enfants. L’impact de la première relation dans le devenir des enfants de soulève aujourd’hui aucun doute sur leur capacité future à entrer en relation avec les autres en toute confiance. […] Nous devons soutenir ces familles et ces enfants au mieux de nos connaissances, dans le respect de notre champ d’expertise, en les identifiant non pas comme des garçons ou des filles, mais comme ''humain avant tout''.» (p. 74)