''J’ai aidé deux femmes à fonder leur famille'' : le don de gamètes entre particuliers en contexte québécois

''J’ai aidé deux femmes à fonder leur famille'' : le don de gamètes entre particuliers en contexte québécois

''J’ai aidé deux femmes à fonder leur famille'' : le don de gamètes entre particuliers en contexte québécois

''J’ai aidé deux femmes à fonder leur famille'' : le don de gamètes entre particuliers en contexte québécoiss

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Référence bibliographique [17286]

Côté, Isabel, Lavoie, Kévin et de Montigny, Francine. 2015. «''J’ai aidé deux femmes à fonder leur famille'' : le don de gamètes entre particuliers en contexte québécois ». Enfances, Familles, Générations, no 23, p. 127-147.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Cet article présente les résultats de recherche visant à mieux comprendre le point de vue et l’expérience d’hommes agissant à titre de donneurs de sperme dans la concrétisation de projets parentaux d’autrui.» (p. 127)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon est composé d’«hommes ayant offert leur sperme à des couples lesbiens, soit dans le cadre d’un rapport relationnel préexistant avec les femmes (n = 10), ou d’une entente établie à partir d’un contact sur Internet (n = 8).» (p. 127)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Les résultats plaident pour une conception plus nuancée de leur participation au projet parental d’autrui. Non seulement la conviction de poser un geste altruiste pour les couples lesbiens est perçue par ces hommes comme une source importante d’accomplissement, mais la méthode de procréation préconisée s’inscrit dans une démarche consensuelle et transparente, à la rencontre des besoins des personnes impliquées et de leurs motivations respectives.» (p. 127) «[L]es donneurs investissent un rôle au sein du système familial lesboparental, alors que leur contribution s’inscrit dans l’histoire familiale et n’est généralement pas sollicitée sous le couvert du secret. Leur don témoigne en outre d’un processus de réflexion ancré dans un désir d’aider des femmes à réaliser leur rêve.» (p. 140) «Comme d’autres donneurs l’ont dit avant eux (Dempsey, 2012), ceux rencontrés dans le cadre de nos recherches confient ne pas rester indifférents envers les enfants issus de leurs dons, étant donné leurs liens biologiques. Il ne s’agit toutefois pas d’une reconnaissance quelconque d’un lien de paternité, encore moins d’un lien parental, mais d’un lien de parenté, dans sa dimension éthérée.» (p. 141)