Qui sont les preneuses de risque? L’intention d’adopter des conduites à risque chez les étudiantes postsecondaires québécoises

Qui sont les preneuses de risque? L’intention d’adopter des conduites à risque chez les étudiantes postsecondaires québécoises

Qui sont les preneuses de risque? L’intention d’adopter des conduites à risque chez les étudiantes postsecondaires québécoises

Qui sont les preneuses de risque? L’intention d’adopter des conduites à risque chez les étudiantes postsecondaires québécoisess

| Ajouter

Référence bibliographique [17276]

Joubert, Sara-Maude, Carpentier, Julie, Plourde, Chantal, Marcotte, Julie, Brunelle, Natacha et Admo, Nina. 2015. «Qui sont les preneuses de risque? L’intention d’adopter des conduites à risque chez les étudiantes postsecondaires québécoises ». Drogues, santé et société, vol. 14, no 1, p. 152-170.

Accéder à la publication

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«[L]es objectifs de cette étude exploratoire étaient 1) d’évaluer la propension à la prise de risque au sein d’un échantillon québécois d’étudiantes de niveau postsecondaire; 2) préciser les conduites privilégiées par ces dernières lorsqu’elles s’adonnent à la prise de risque; 3) Comparer la propension à la prise de risque dans différents domaines en fonction de certaines caractéristiques individuelles (âge, niveau de scolarité) et contextuelles (statut civil, milieu de vie, programme d’études, région sociosanitaire, niveau socio-économique); 4) Vérifier la cooccurrence des conduites à risque.» (p. 158)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«L’échantillon est composé de 233 étudiantes inscrites dans un établissement collégial ou universitaire québécois durant l’année 2012-2013.» (p. 158)

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


Selon les auteures, «les résultats suggèrent une propension globale au risque relativement faible au sein de l’échantillon, bien que certains domaines de risque semblent plus prépondérants, notamment le domaine social, occupationnel et celui lié à la santé et à la sécurité. [L]es résultats des analyses bivariées indiquent que la propension à la prise de risques dans le domaine de la santé et de la sécurité serait plus importante chez les étudiantes qui sont célibataires et sans enfant, comparativement aux étudiantes qui sont en couple ou qui sont parent. [L]es résultats des analyses de covariation indiquent que la prise de risque dans un domaine est généralement associée à la prise de risque dans d’autres domaines. Par exemple, la prise de risque dans le domaine récréatif serait liée à la prise de risque en matière de santé et de sécurité. […] Finalement, les résultats obtenus en regard de l’âge posent la question de l’influence de cette variable sur l’adoption de conduites à risque, notamment dans le cas précis d’un échantillon d’adultes émergents. Les résultats de la présente étude suggèrent une absence de relation entre l’âge des répondantes et les domaines de conduites à risque documentés.» (p. 165-166) À noter que les auteures soulèvent une moins grande prise de risque lorsque les étudiantes habitent encore chez leurs parents.