Consommation de substances psychoactives et ses risques chez les filles
Consommation de substances psychoactives et ses risques chez les filles
Consommation de substances psychoactives et ses risques chez les filles
Consommation de substances psychoactives et ses risques chez les filless
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Référence bibliographique [17275]
Turmel, Jessica et Meeson, Julie-Soleil. 2015. «Consommation de substances psychoactives et ses risques chez les filles ». L’Intervenant, vol. 31, no 3, p. 10-17.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : Les auteures cherchent à exposer différentes trajectoires de consommation chez les filles afin de mieux intervenir.
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’échantillon compte «13 filles âgées de 18 à 22 ans.» (p. 11)
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
Les auteures font ressortir trois types de trajectoires avec des caractéristiques propres à chacune concernant la perception de soi, le soutien social et l’environnement: «[…] les filles récréatives […], les filles à risque […] et les filles problématiques […].» (p. 11) Les auteures se penchent sur les caractéristiques familiales de chaque profil. Elle remarquent que «[les filles récréatives] ont bénéficié d’une éducation démocratique. Elles ont vécu peu de déménagements. Bien que la majorité d’entre elles ait vécu la séparation des parents comme pour les autres profils, ces évènements sont survenus plus tard au cours de leur développement (10-15 ans) et ont engendré moins de conflits. Globalement, elles présentent une meilleure relation avec leur mère qu’avec leur père.» (p. 12) Les filles à risque «mentionnent avoir évolué dans un climat familial moins cohérent au niveau éducatif, plus négligeant et plus conflictuel. Leur histoire familiale présente plus souvent un évènement significatif en bas âge tel que la séparation des parents ou la mortalité de l’un d’eux. [L]a mère est dépeinte comme plutôt absente et la relation s’avère plus conflictuelle, contrairement à la situation des filles récréatives. Les parents présentent certaines difficultés […] et sont décrits comme étant très exigeants et sévères. […] L’environnement familial [des filles problématiques] est parsemé de violence, d’isolement, d’abandons, de mouvements fréquents […]. Ici, les relations avec la mère sont décrites comme conflictuelles et l’absence se retrouve plutôt du côté du père.» (p. 13)