La délinquance et la victimisation officielle caractérisant une cohorte de 1429 adolescents auteurs d’agression sexuelle

La délinquance et la victimisation officielle caractérisant une cohorte de 1429 adolescents auteurs d’agression sexuelle

La délinquance et la victimisation officielle caractérisant une cohorte de 1429 adolescents auteurs d’agression sexuelle

La délinquance et la victimisation officielle caractérisant une cohorte de 1429 adolescents auteurs d’agression sexuelles

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Référence bibliographique [17272]

Coutu, Janick, Meilleur, Dominique et Lafortune, Denis. 2015. «La délinquance et la victimisation officielle caractérisant une cohorte de 1429 adolescents auteurs d’agression sexuelle ». Revue de Psychoéducation, vol. 44, no 2, p. 405-424.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Le premier objectif de cette étude est de dresser un portrait complet de la délinquance officielle des adolescents auteurs d’agression sexuelle qui ont été pris en charge en vertu de la Loi sur le Système de Justice Pénale pour Adolescents (LSJPA) entre 2005 et 2010. […] Le second objectif de cette recherche est d’identifier les antécédents de maltraitance vécue par ces adolescents par le biais des signalements effectués à la Direction de la Protection de la Jeunesse.» (p. 410)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon est composé d’une cohorte de 1429 adolescents québécois de sexe masculin ayant été reconnus coupables d’un délit sexuel entre 2005 et 2010. «Les données de cette étude proviennent d’une base de données constituée dans le cadre d’une recherche d’une plus grande envergure, soit l’Action concertée: ‘La Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents […], sept ans plus tard: portrait des jeunes, des trajectoires et des pratiques’.» (p. 410)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«[L]es résultats montrent que la situation familiale des AAAS [adolescents auteurs d’agression sexuelle] est diversifiée: la plupart d’entre eux (34,4 %) vivent chez leur mère, mais une proportion non négligeable habite chez les deux parents (19,0 %) ou principalement chez le père (16,1 %). Des études précédentes ont identifié l’absence du père comme un facteur de risque de délinquance présent chez une majorité d’AAAS. […] Dans la présente étude, si l’on tient compte des jeunes qui habitent principalement chez leur père ou dont la garde est partagée ou dont les parents vivent toujours ensemble, plus d’un adolescent sur 3 a des contacts réguliers, voire journaliers, avec leur père.» (p. 417) Concernant la maltraitance, «[l]es données ont permis d’établir que les services sociaux sont intervenus dans la vie de plus de quatre jeunes sur cinq (81,6 %). Avant d’atteindre leur majorité, 41,1 % d’entre eux ont été signalés pour négligence, 18,7 % pour abus physiques et 14,7 % pour abus sexuels.» (p. 420)