1. Objectifs

Intentions :
«Les objectifs de cette étude sont 1) d’examiner dans quelle mesure l’utilisation de Facebook et la composition du réseau d’amis Facebook varient selon le statut amoureux (en couple vs célibataire); 2) les liens entre la qualité (par ex., intimité et conflit) des relations interpersonnelles hors-ligne (avec le partenaire amoureux, le meilleur ami, la mère et le père) des adultes émergents et leur utilisation de Facebook; 3) l’effet modérateur du genre sur ces liens.» (p. 103)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
Cette étude s’inscrit «dans le cadre d’une étude longitudinale amorcée en 2001 auprès de 390 jeunes inscrits à la 6e année du primaire. Les données utilisées pour la présente étude ont été recueillies au printemps 2014, lorsque les participants étaient âgés de 25 ans. […] L’échantillon ayant pris part aux évaluations du printemps 2014 est composé de 321 participants âgés de 25–26 ans […].» (p.103)

Instruments :
Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

«[L]’examen de la composition du réseau d’amis Facebook révèle que les participants célibataires ont rapporté avoir un nombre d’amis Facebook non proches significativement plus élevé que celui des personnes en couple. Ainsi, il est possible que les personnes en couple et les personnes célibataires aient une utilisation similaire du site, mais en réponse à des motivations différentes. Les personnes en couple utiliseraient le site pour maintenir leurs relations existantes alors que les personnes célibataires l’utiliseraient plutôt dans le but de compenser leurs manques sociaux liés à leur statut amoureux, ce qui expliquerait leur proportion importante de relations superficielles, reflet d’un soutien émotionnel constamment disponible et facilement accessible.» (p. 107) En ce qui a trait à la qualité des relations interpersonnelles, «plus l’intimité avec le partenaire amoureux est forte, moins les adultes émergents consacrent de temps aux médiaux sociaux. De plus, la forte présence de conflits avec la mère est liée à une hausse du temps passé sur les médias sociaux. Il semble ainsi que l’insatisfaction des besoins de soutien, de réconfort et de protection des adultes émergents avec leur mère les amènent à les rechercher en ligne, tandis que la satisfaction de ces mêmes besoins avec le partenaire amoureux fait en sorte qu’ils n’ont pas à être comblés sur Facebook.» (p. 108)