Étude sur des facteurs de médiation entre le rejet maternel et les comportements des enfants

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Étude sur des facteurs de médiation entre le rejet maternel et les comportements des enfantss

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Référence bibliographique [17257]

Dupré, Marie-Pier, Vézina-Gagnon, Pascale et Daigneault, Isabelle. 2015. «Étude sur des facteurs de médiation entre le rejet maternel et les comportements des enfants ». Revue de Psychoéducation, vol. 44, no 1, p. 83-103.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Cette étude visait à déterminer si la régulation émotionnelle et l’empathie de l’enfant revêtent une fonction médiatrice entre le rejet maternel et les comportements de l’enfant.» (p. 83)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Des données ont été recueillies auprès d’un échantillon de 103 dyades mères-enfants (49 garçons et 54 filles âgés de 6 à 13 ans) recrutées dans trois écoles primaires et issues de familles majoritairement francophones.» (p. 83)

Instruments :
Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«Les résultats ont d’abord permis de confirmer que la régulation émotionnelle de l’enfant, telle qu’évaluée par lui-même et par sa mère, revêt une fonction médiatrice entre le rejet maternel perçu par l’enfant et ses comportements. L’effet indirect du rejet maternel sur les comportements sociaux des enfants, par l’entremise de la régulation émotionnelle, renvoie à de nombreux mécanismes. Plutôt que d’affecter directement les comportements des enfants, le rejet maternel affecte leur fonctionnement socio-émotionnel (Ramsden et Hubbard, 2002). Plus précisément, subir de la maltraitance psychologique entrainerait de vives émotions négatives que l’enfant a du mal à gérer (Burns et al., 2010). Pour expliquer le lien entre les abus émotionnels subis par les enfants et leurs difficultés subséquentes à gérer leurs émotions, des auteurs ont proposé la théorie de l’environnement invalidant, c’est-à-dire qui ne leur a pas appris à identifier, à gérer et à communiquer leurs émotions (Linehan, 1993). En retour, une régulation défaillante des émotions entrainerait des problèmes d’ordre comportemental, émotionnel et relationnel. D’autres études ont démontré que des problèmes de comportements internalisés et externalisés relèveraient effectivement d’une régulation émotionnelle déficitaire (Cole, Zahn-Waxler, Fox, Usher et Welsh, 1996; McCoy et Raver, 2011).» (p. 94-95)