1. Objectifs

Intentions :
«Le but de cette étude est d’examiner le rôle de la perception par les élèves d’un soutien conditionnel de leurs parents dans le développement de l’anxiété d’évaluation.» (p. 113)

Questions/Hypothèses :
«L’hypothèse à tester est que la perception de compétence faible et le perfectionnisme négatif que le soutien conditionnel parental contribue à générer agissent comme des médiateurs de la relation entre un tel soutien et l’anxiété d’évaluation.» (p. 113)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
«Les 434 élèves québécois francophones (211 garçons) participant à cette étude faisaient partie d’un projet longitudinal plus vaste portant sur le développement des perceptions de compétence. Ils ont été recrutés en 5e année du primaire [...] et étaient scolarisés dans neuf écoles publiques de la région urbaine de Montréal parmi lesquelles deux se trouvaient en milieu socioéconomique faible, cinq en milieu socioéconomique moyen et deux autres en milieu aisé.» (p. 121)

Instruments :
Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

Les auteures notent que «[l’]hypothèse générale est partiellement confirmée, mais de façon différente chez les garçons et chez les filles. Chez les premiers, l’effet de médiation passe exclusivement par la perception de compétence et chez les secondes par le perfectionnisme négatif. Ce résultat est inattendu et l’absence d’étude antérieure sur la relation entre la perception du soutien parental conditionnel et l’anxiété d’évaluation et les processus impliqués n’aide pas à l’expliquer.» (p. 126) Les auteures remarquent aussi qu’«une perception soutenue d’un […] soutien [conditionnel parental] est propice au développement de caractéristiques préjudiciables au devenir scolaire des jeunes.» (p. 127)