1. Objectifs

Intentions :
Dans ce chapitre, l’auteure aborde des «questions concernant la mort, la religion, les rites funéraires, le choix de la sépulture ou du deuil chez les immigrants […].» (p. 198) Elle traite ces questions en lien avec la transmission des informations sur la mort entre les immigrants de différentes générations. De plus, elle se penche sur des interventions en travail social pour aider les familles immigrantes à faire face à la mort.

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
L’auteure utilise les données de deux des trois recherches à la base de cet ouvrage collectif. Il s’agit de l’étude portant sur les transmissions et les échanges entre trois générations de femmes réfugiées au Québec et de l’étude sur les femmes aînées immigrantes. La première étude utilisée repose sur un échantillon composé de vingt-cinq trios de filles, mères et grand-mères réfugiées. La seconde étude s’appuie sur un échantillon de 83 aînées immigrantes.

Type de traitement des données :
Guides d’entretien semi-directif

3. Résumé

«Finalement, les réflexions sur la mort, les rites funéraires, le choix de sépulture ainsi que le processus de deuil, ne sont pas assez élaborés dans un Québec de plus en plus diversifié où les personnes âgées immigrantes représentent une partie non négligeable de la population. Tout d’abord, la société québécoise n’a pas de connaissances suffisantes sur les différentes religions, les rituels et le processus de deuil propre aux immigrants. La religion suppose des valeurs, des croyances, des comportements, des interdits et des rituels qui, souvent, peuvent créer des incompréhensions, voir des conflits avec nos interventions en travail social. [S]i nous voulons bien accompagner les immigrants, il nous faut saisir les principales difficultés auxquelles ils sont confrontés à leur arrivée ici et même plus tard, au cours de leur intégration à notre société. […] Afin d’aller plus loin pour un travail interculturel en situation de soins palliatifs et d’accompagnement de familles endeuillées, il est nécessaire d’avoir un échange sur les connaissances et savoirs entre les différents groupes d’immigrants et les professionnels.» (p. 207-208) L’auteure souligne l’importance de prendre en considération les réseaux familiaux au Québec mais aussi ceux transnationaux afin d’élaborer des interventions pour aider les familles endeuillées.