Les femmes adultes, filles, mères et travailleuses : génération sandwich, génération pivot ou génération sacrifiée?

Les femmes adultes, filles, mères et travailleuses : génération sandwich, génération pivot ou génération sacrifiée?

Les femmes adultes, filles, mères et travailleuses : génération sandwich, génération pivot ou génération sacrifiée?

Les femmes adultes, filles, mères et travailleuses : génération sandwich, génération pivot ou génération sacrifiée?s

| Ajouter

Référence bibliographique [17237]

Vatz Laaroussi, Michèle. 2015. «Les femmes adultes, filles, mères et travailleuses : génération sandwich, génération pivot ou génération sacrifiée?». Dans Les rapports intergénérationnels dans la migration : de la transmission au changement social , sous la dir. de Michèle Vatz Laaroussi, p. 55-69. Québec: Presses de l’Université du Québec.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Nous nous intéressons dans ce texte aux expériences et représentations [des femmes de la génération du milieu, les mères] en ce qui concerne leurs rôles, leur identité et leur place dans la famille, entre les unes et les autres.» (p. 56)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’auteure utilise les données d’une des trois recherches à la base de cet ouvrage collectif. Il s’agit de l’étude portant sur les transmissions et les échanges entre trois générations de femmes réfugiées au Québec. Dans ce chapitre, elle se penche toutefois uniquement sur la situation des vingt-cinq mères réfugiées au Québec.

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Les femmes justifient leurs changements de rôles et la multiplication de leurs tâches par l’immigration, mais aussi par le temps qui passe. Elles en viennent, comme les grands-mères, à parle des avantages de la situation en particulier en matière d’autonomie et de soin d’elles-mêmes. […] Mais plus encore, elles réfèrent à leurs valeurs centrales, la famille, le respect intergénérationnel, pour expliquer ces changements de leurs rôles multiples. De ce fait elles reviennent à des valeurs traditionnelles comme soutien à leurs changements identitaires. C’est sans doute le retour du care comme noyau dans l’éthique de ces femmes réfugiées, mais il est ici particulièrement relié à la valeur travail, à l’importance de la débrouillardise, à une nouvelle configuration des tâches dans la famille et à des stratégies d’entraide intergénérationnelles permettant la conciliation entre tous ces rôles. […] Et dans ces nouvelles pratiques et identités, la transmission familiale intergénérationnelle est remise de l’avant, on comme une tradition, mais comme un dialogue renouvelé. Dès lors la position de pivot est, pour elles, positive et elles l’endossent en refusant les qualificatifs de génération sandwich ou de génération sacrifiée.» (p. 68)