Les constructions de la nostalgie : vers un imaginaire collectif intergénérationnel

Les constructions de la nostalgie : vers un imaginaire collectif intergénérationnel

Les constructions de la nostalgie : vers un imaginaire collectif intergénérationnel

Les constructions de la nostalgie : vers un imaginaire collectif intergénérationnels

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Référence bibliographique [17236]

Vatz Laaroussi, Michèle. 2015. «Les constructions de la nostalgie : vers un imaginaire collectif intergénérationnel». Dans Les rapports intergénérationnels dans la migration : de la transmission au changement social , sous la dir. de Michèle Vatz Laaroussi, p. 103-112. Québec: Presses de l’Université du Québec.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Stern (1996) évoque trois vecteurs à la transmission-construction de la nostalgie dans l’immigration: les souvenirs sensoriels, la tradition familiale et finalement la communauté. Nous reprendrons ces trois axes pour analyser l’imaginaire transgénérationnel des femmes réfugiés dont la nostalgie représente sans aucun doute une fondation solide transportée et transformée par les mémoires individuelles, collectives et familiales.» (p. 105)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’auteure utilise les données d’une des trois recherches à la base de cet ouvrage collectif. Il s’agit de l’étude portant sur les transmissions et les échanges entre trois générations de femmes réfugiées au Québec. L’échantillon est composé de vingt-cinq trios de filles, mères et grand-mères réfugiées.

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«L’imaginaire inter, voire transgénérationnel, construit par les femmes réfugiées se bâtit sur un patrimoine de sons, d’images et d’histoire partagés, mais aussi sur leur réinterprétation à travers les générations. […] La nostalgie des origines, de l’enfance et du pays quitté vient teinter et transformer ce patrimoine en le reconfigurant et en plaçant les acteurs et liens au cœur de l’imaginaire. [C]es figures se rencontrent dans l’imaginaire familial et partagé au sein des générations et loin de s’entrechoquer, elles forment un tout homogène auquel tous les membres de la famille peuvent se référer et transférer aux générations à venir, voire aux réseaux transnationaux qu’ils investissent. En effet, cet imaginaire familial traverse les frontières, les transforme et recomposer l’image des pays d’origine et d’accueil ainsi que des liens entre eux.» (p. 111)