Les aînées immigrantes : des femmes résilientes se sentant plus libres

Les aînées immigrantes : des femmes résilientes se sentant plus libres

Les aînées immigrantes : des femmes résilientes se sentant plus libres

Les aînées immigrantes : des femmes résilientes se sentant plus libress

| Ajouter

Référence bibliographique [17235]

Charpentier, Michèle et Quéniart, Anne. 2015. «Les aînées immigrantes : des femmes résilientes se sentant plus libres». Dans Les rapports intergénérationnels dans la migration : de la transmission au changement social , sous la dir. de Michèle Vatz Laaroussi, p. 41-54. Québec: Presses de l’Université du Québec.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Dans ce chapitre, nous souhaitons brosser un portrait [des] aînées immigrantes du Québec […].» (p. 42)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Les auteures utilisent les données d’une des trois recherches à la base de cet ouvrage collectif. Il s’agit des données issues de la recherche menée auprès de femmes aînées immigrantes. L’échantillon compte «83 aînées […] originaires de trois continents et d’une variété de pays: d’ex-Yougoslavie - Bosnie, Serbie, Croatie - (10), de Roumanie (6), du Mexique (2), du Guatemala (1), du Salvador (3), de la Colombie (5), d’Algérie (2), d’Égypte (6), du Liban (4), de Chine (9), du Congo (5), d’Haïti (10), de Jamaïque (3) et du Portugal (7).» (p. 42-43) «Nous avons constitué 18 entrevue de groupes réunissant chacun de 3 à 6 femmes partageant une appartenance ethnoculturelle et une même langue d’usage […].» (p. 42)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Cette esquisse des parcours des aînées immigrantes illustre la diversité des expériences migratoires et vient ébranler quelque peu l’image stéréotypée de la famille immigrante multigénérationnelle très nombreuse dans laquelle cohabite une grand-mère démunie et dépendante. Ces femmes ont rencontré de nombreux obstacles à leur intégration sociale et professionnelle dans leur pays d’accueil, et plusieurs ont affronté des situations difficiles que l’expatriation rendait plus pesantes encore et plus lourdes de conséquences. Le vieillissement s’accompagne donc pour les femmes de défis importants qui découlent de leur parcours de vie: la solitude, l’aide et les soins dispensés aux proches de la famille, la précarité financière et la vulnérabilité face à la violence qui touchent beaucoup plus les femmes aînées que les hommes de la même génération. […] Les illustrations présentées tout au long de ce chapitre montrent la pertinence de l’approche intersectionnelle pour saisir la complexité des parcours de vie des femmes. Sur le plan identitaire, il ressort des entrevues avec ces femmes qu’elles démontrent une grande capacité d’adaptation.» (p. 51-52)