Les jeunes militants : influences, motivations, temporalités

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Référence bibliographique [17230]

Quéniart, Anne. 2016. «Les jeunes militants : influences, motivations, temporalités». Dans Regard sur... les jeunes et l’action politique : participation, contestation, résistance , sous la dir. de Nicole Gallant et Garneau, Stéphanie, p. 61-85. Québec: Presses de l’Université Laval.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Cette étude vise «à explorer les influences et les motivations pouvant expliquer le choix du militantisme chez des jeunes Québécois de moins de 30 ans, ainsi que la façon dont ils insèrent leurs implications dans leur quotidien.» (p. 81)

Questions/Hypothèses :
L’auteure se questionne à savoir «pourquoi, à un moment donné de leur parcours de vie, des jeunes se mobilisent pour une cause.» (p. 63)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’étude est basée sur la participation de 14 femmes et 12 hommes, tous âgés entre 18 et 30 ans. Tous et toutes sont aux études postsecondaires.

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


À la lumière de ses recherches, l’auteure mentionne que «[p]resque tous les répondants admettent d’emblée que leurs parents ont influencé leur désir d’implication […]. Certains les considèrent comme des modèles d’engagement. Ils les ont toujours vu s’engager et peuvent énumérer les diverses causes qu’ils ont soutenues et ils reconnaissent d’emblée l’influence de leurs parents sur leur propre engagement. […] Le fait d’être socialisés dans de tels milieux les habitue à considérer que l’engagement ''va de soi''. Non seulement les parents sont-ils des exemples, mais parfois aussi les initiateurs ou les accompagnateurs de leurs enfants. Ces parents qui donnent l’exemple transmettent aussi des valeurs cohérentes avec leur propre engagement, valeurs [altruisme, empathie, générosité, partage, entraide familiale et communautaire, et éducation] adoptées par leurs enfants.» (p. 64-65) «Quant à ceux qui n’ont pas eu des modèles familiaux les socialisant à l’engagement, ils affirment que l’attitude de leurs parents a été favorable à celui-ci, et ce, par leur appui, leur encouragement et leur support.» (p. 66)