Les stratégies d’adaptation, le soutien des pairs et l’attachement aux parents chez les élèves qui subissent de l’intimidation à l’école : une approche longitudinale

Les stratégies d’adaptation, le soutien des pairs et l’attachement aux parents chez les élèves qui subissent de l’intimidation à l’école : une approche longitudinale

Les stratégies d’adaptation, le soutien des pairs et l’attachement aux parents chez les élèves qui subissent de l’intimidation à l’école : une approche longitudinale

Les stratégies d’adaptation, le soutien des pairs et l’attachement aux parents chez les élèves qui subissent de l’intimidation à l’école : une approche longitudinales

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Référence bibliographique [17226]

Leclerc, Danielle. 2015. «Les stratégies d’adaptation, le soutien des pairs et l’attachement aux parents chez les élèves qui subissent de l’intimidation à l’école : une approche longitudinale». Dans Les violences en milieu scolaire : définir, prévenir et réagir , sous la dir. de Claire Beaumont, Galand, Benoît et Lucia, Sonia, p. 69-87. Québec: Presses de l’Université Laval.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«L’objectif principal de cette étude est de dégager les distinctions potentielles dans l’utilisation des stratégies d’adaptation, les perceptions du soutien des pairs et de l’attachement aux parents selon le maintien ou les changements dans le rôle de victime chez des adolescents, sur deux temps de mesure correspondant à deux années scolaires.» (p. 69)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Les données de recherche sont issues d’une étude longitudinale menée sur trois ans auprès d’élèves fréquentant une école secondaire québécoise […]. Sept écoles […] des régions administratives de la Mauricie et du Centre-du-Québec ont pris part à l’étude.» (p. 74)

Instruments :
Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«[C]es résultats montrent que les adolescents victimes d’intimidation utilisent un répertoire de stratégies d’adaptation qui diffère à certains égards de celui des jeunes qui ne font pas l’expérience de l’intimidation, et ce, non seulement lorsqu’il est question de faire face à une agression mais devant toutes les situations stressantes du quotidien. Certaines stratégies pourraient peut-être, si elles sont développées davantage, faire la différence dans le maintien ou le changement du rôle de victime d’une année à l’autre. [N]os résultats confirment le bien-fondé de miser sur les pairs, leur soutien en termes de témoins ou de médiateurs de même que sur les parents pour intervenir sur l’intimidation en contexte scolaire.» (p.84-85) L’auteure remarque que «[l]es élèves victimes comparativement à ceux qui rapportent n’avoir jamais été impliqués dans des épisodes d’intimidation rapportent [aussi] percevoir moins de compréhension et avoir un plus grand sentiment de rupture dans leur relation avec leur mère […] et dans leur relation avec leur père […]. Enfin, les élèves victimes présentent un moins haut niveau de confiance envers leur père […] que ceux sans expérience avec l’intimidation.» (p. 78)