1. Objectifs

Intentions :
Dans ce chapitre, l’auteur étudie l’effet des relations entre adolescents et parents sur le développement des adolescents.

Questions/Hypothèses :
L’auteur pose les questions suivantes: «les relations conflictuelles entre parents et adolescents sont-elles inévitables et quels sont les effets de ces conflits? [Q]uelle est l’influence des parents sur les différents aspects du développement à l’adolescence?» (p. 158) «Trois postulats sous-tendent la réflexion dans ce chapitre: 1) les relations avec les parents connaissent d’importantes modifications durant l’adolescence; 2) malgré ces changements, ces relations demeurent centrales, car elles ont une influence sur la santé mentale et le bien-être des adolescents; 3) enfin, il s’agit de relations, donc d’interactions entre des personnes, les influences sont réciproques, chacun des partenaires agissant sur l’autre.» (p. 157)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé

«Une multitude de travaux ont tenté de saisir la présence de liens directs entre certaines pratiques éducatives parentales, les divers aspects du développement et de la santé mentale à l’adolescence. Ces recherches débouchent généralement sur des résultats significatifs, mais faibles. […] Il faut en conclure que, contrairement, à une conviction générale partagée par la plupart des psychologues comme par le grand public, l’effet direct des pratiques parentales sur divers facteurs du développement et de la santé mentale des adolescents est très faible. […] Seconde conclusion: on a trop longtemps négligé l’influence des facteurs génétiques sur les dimensions de la personnalité et sur l’apparition des troubles mentaux. Au cours des 20 dernières années, de nombreux travaux ont clairement démontré que les facteurs génétiques sont responsables d’une part significative des différences individuelles observées chez les enfants et les adolescents. […] Les perspectives scientifiques contemporaines indiquent que si on ne peut exclure le rôle des facteurs génétiques dans le développement normal et pathologique à l’adolescence, ceux-ci agissent en conjonction avec des facteurs d’environnement, notamment les caractéristiques familiales. […] Tout ceci indique que la route qui mène à la compréhension profonde des processus en jeu dans les interactions familiales et leurs effets sur le développement des adolescents est loin d’être simple.» (p. 177-178)