La transmission d’objets et le partage de leur signification symbolique

La transmission d’objets et le partage de leur signification symbolique

La transmission d’objets et le partage de leur signification symbolique

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Référence bibliographique [17223]

Anson Perez, Laura. 2015. «La transmission d’objets et le partage de leur signification symbolique». Dans Les rapports intergénérationnels dans la migration : de la transmission au changement social , sous la dir. de Michèle Vatz Laaroussi, p. 121-130. Québec: Presses de l’Université du Québec.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Ce chapitre porte essentiellement sur la transmission intergénérationnelle d’objets et la signification symbolique que chaque femme donne à ces objets.» (p. 121)

Questions/Hypothèses :
«Pourquoi parlons-nous de transmission plutôt que d’héritage? Qu’est-ce que ces femmes veulent transmettre avec l’objet choisi? Est-ce que cet objet a la même signification pour les trois générations? De quelle manière se fait cette transmission? Est-ce que les objets jouent un rôle dans le processus migratoire?» (p. 122)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’auteure utilise les données d’une des trois recherches à la base de cet ouvrage collectif. Il s’agit de l’étude portant sur les transmissions et les échanges entre trois générations de femmes réfugiées au Québec. Il est composé de vingt-cinq trios de filles, mères et grand-mères réfugiées.

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


Selon l’auteure, «[t]oute personne qui migre décide d’emporter des objets qui vont faire partie intégrante de son histoire d’immigration. Le rôle des objets évolue et se transforme en fonction de l’intégration de ces femmes à la société d’accueil et de l’adaptation de cette société à leurs besoins. Fréquemment, ces besoins ne sont pas entendus, car malheureusement la société d’accueil n’est pas une mère suffisamment bonne qui s’adapte activement aux besoins de ses nouveaux arrivants. Ces femmes étaient mères, travailleuses, amies, voisines, citoyennes, des femmes qui avaient une place dans une société et qui essayaient de trouver leur place dans un nouveau milieu. […] Une fois la personne immigrante relativement adaptée à la nouvelle société, la fonction transitionnelle des objets est remplacée par le souhait de transmettre et de raconter pour assurer une continuité, ainsi, ‘la transmission d’éléments du parcours familial, de valeurs, de symboles, de pratiques et de souvenirs, prend lors de la migration, un sens particulier qui assure la continuité identitaire et temporelle dans la mobilité […].» (p. 128-129)