Familles migrantes au gré des ruptures : Tisser la transmission
Familles migrantes au gré des ruptures : Tisser la transmission
Familles migrantes au gré des ruptures : Tisser la transmission
Familles migrantes au gré des ruptures : Tisser la transmissions
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Référence bibliographique [17220]
Vatz Laaroussi, Michèle, Bolzman, Claudio et Lahlou, Mohamed. 2008. Familles migrantes au gré des ruptures : Tisser la transmission. Lyon (France): Éditions L’interdisciplinaire.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : «La question des identités et de leur ancrage dans l’histoire familial et généalogique, les liens entre processus identitaire et les modalités de citoyenneté et de solidarité, l’articulation entre des sous cultures parallèles comme celles de l’école et de la famille ou encore les trajectoires d’exil et les parcours familiaux de migration ont fait l’objet d’études et d’analyses qui permettent désormais de nourrir la thèse de famille migrantes, à la fois espace de changement et de continuité, d’individualisation et de liens collectifs, d’appartenance et d’ouverture. C’est sous cet aspect qui met de l’avant les liens, les continuités et les transmissions que cet ouvrage veut les aborder.» (p. 7-8)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Données documentaires diverses
Type de traitement des données : Réflexion critique
3. Résumé
«Les familles migrantes tissent et re-tissent après que ce qu’elles ont tissé ait été rompu. Elles tissent entre elles pour continuer à exister culturellement lorsqu’elles ne peuvent plus tisser avec celles de là-bas et qu’elles ne peuvent pas encore tisser avec celles d’ici. Mais le mariage crée des tissages manquants et de nouvelles filiations dans lesquelles s’installent les métissages culturels. On va chercher au pays le conjoint de l’enfant qui rassurera sur la continuité familiale en maintenant ici au moins un peu de là-bas; pendant ce temps les mariages mixtes se préparent et se nouent sur les bancs des écoles, sur les lieux de travail ou au sein de groupes d’amis de plus en plus métissés, même lorsqu’ils sont refoulés dans les zones de l’exclusion. Ainsi donc les familles venues d’ailleurs et l’école de pensée dans la société d’accueil deviennent de plus en plus les espaces de la médiation et de la transitionnalité qui se chargent des ruptures pour tisser la continuité.» (p. 334)
Les textes suivants font l’objet d’une fiche dans Famili@:
- Vatz Laaroussi, Michèle et al., «Des ruptures migratoires à la transmission familiale, un espace de production sociale» - Lenoir-Achdjian, Annick, «La transmission intergénérationnelle et relation au milieu scolaire en diaspora: le cas de la communauté tamoule de Montréal» - Montgomery, Catherine, «’Parce que mon père avait un proverbe’: continuité familiale dans le cas des enfants réfugiés séparés de leurs parents» - Kanouté, Fasal, «L’école comme vecteur de transmission ou de discontinuité» - Cardu, Hélène, «Femmes immigrantes, soutien et situation d’insertion socioprofessionnelle... entre ruptures et continuités»