La désinstitutionnalisation de la personne ayant à la fois une déficience intellectuelle et un problème de santé mentale : où se situe la famille?
La désinstitutionnalisation de la personne ayant à la fois une déficience intellectuelle et un problème de santé mentale : où se situe la famille?
La désinstitutionnalisation de la personne ayant à la fois une déficience intellectuelle et un problème de santé mentale : où se situe la famille?
La désinstitutionnalisation de la personne ayant à la fois une déficience intellectuelle et un problème de santé mentale : où se situe la famille?s
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Référence bibliographique [1720]
Racine-Gagné, Marie-France. 2008. «La désinstitutionnalisation de la personne ayant à la fois une déficience intellectuelle et un problème de santé mentale : où se situe la famille? ». Intervention, no 128, p. 71-77.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : Décrire le vécu des familles des personnes déficientes intellectuelles touchées par le phénomène de désinstitutionnalisation en santé mentale ayant cours au Québec. «L’objectif de cet article n’est pas de porter un jugement sur le bien-fondé de la pratique de désinstitutionnalisation des milieux psychiatriques, mais bien de réfléchir sur la réalité des familles.» (p. 76)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’expérience clinique de l’auteur
Instruments : Analyse écosystémique
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
«Au Québec, le réseau de la santé mentale connaît actuellement une réorganisation de ses services [...]» et «[...] les hopitaux n’ont plus le mandant d’héberger la clientèle déficiente intellecutelle aux prises avec des problèmes de santé mentale et des troubles graves du comportement [...].» (p. 71) Il s’ensuit un mouvement de désinstitutionnalisation de ces personnes qui doivent dorénavant «intégrer un milieu résidentiel relevant d’un organisme dont la mission première est la réadaptation. [...] Ces orientations entraînent des changements à différents niveaux, notamment pour les familles des personnes déficientes institutionnalisées. Nous nous proposons ici de décrire le vécu de ces familles [...].» (p. 71) L’analyse de l’auteur révèle que son «[...] expérience auprès des familles ayant connu un processus de désinstitutionnalisation ne permet pas de dresser un portrait homogène du niveau d’adaptation à ce changement. [...] La désinstitutionnalisation s’avère, sans contredit, paradoxale pour plusieurs familles.» (p. 76)