Une évaluation de l’impact des politiques familiales québécoises sur la pauvreté infantile : approche quasi expérimentale
Une évaluation de l’impact des politiques familiales québécoises sur la pauvreté infantile : approche quasi expérimentale
Une évaluation de l’impact des politiques familiales québécoises sur la pauvreté infantile : approche quasi expérimentale
Une évaluation de l’impact des politiques familiales québécoises sur la pauvreté infantile : approche quasi expérimentales
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Référence bibliographique [17194]
Servant-Millette, François. 2015. «Une évaluation de l’impact des politiques familiales québécoises sur la pauvreté infantile : approche quasi expérimentale». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département d’économie.
Intentions : «L’objectif de ce mémoire est d’évaluer l’impact de la politique familiale québécoise sur la pauvreté infantile. Nous allons comparer les politiques familiales de 1993, 1997 et 2005 ayant eux cours au Québec aux politiques familiales du reste du Canada [RDC].» (p. xi)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «Pour cette étude, nous utilisons les données de l’EDTR [l’Enquête sur la dynamique du travail et du revenu] en coupes transversales pour les années 1993 jusqu’à la dernière année de l’enquête, 2011 […].» (p. 34)
Instruments : Questionnaire
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
«Nos résultats suggèrent une plus forte corrélation entre la politique familiale québécoise et la diminution de la pauvreté infantile au Québec que dans le RDC. La politique familiale québécoise en vigueur entre 1997 et 2005 est particulièrement corrélée avec une diminution de la pauvreté chez les familles monoparentales, en cohérence avec la réforme de l’époque. Bien que nous notions un ralentissement de la diminution du taux de faible revenu selon le SFR [seuil de faible revenu] suite à l’introduction de la politique familiale québécoise en 2005, la diminution du taux chez les familles monoparentales a continué. […] Nous observons que la politique de 1997 eu un effet de près de quatre fois supérieures sur les familles monoparentales que les familles biparentales. En ce qui a trait à la politique de 2005, les familles monoparentales subissent un effet 2,5 fois plus important. Considérant que la politique familiale de 2005 offre des prestations de deux à sept fois supérieures aux précédentes et que son impact sur le taux de faible revenu soit moins élevé suggère qu’une bonification des transferts en vigueur pourrait n’avoir qu’un faible impact sur le taux de faible revenu.» (p. 54)