Analyse des facteurs biodémographiques, sociéconomiques et familiaux de la longévité exceptionnelle
Analyse des facteurs biodémographiques, sociéconomiques et familiaux de la longévité exceptionnelle
Analyse des facteurs biodémographiques, sociéconomiques et familiaux de la longévité exceptionnelle
Analyse des facteurs biodémographiques, sociéconomiques et familiaux de la longévité exceptionnelles
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Référence bibliographique [17187]
Jarry, Valérie. 2015. «Analyse des facteurs biodémographiques, sociéconomiques et familiaux de la longévité exceptionnelle». Thèse de doctorat, Montréal, Université de Montréal, Département de démographie.
Intentions : «[L]’objectif de cette thèse [par articles] est d’évaluer les déterminants de la survie exceptionnelle et d’examiner le rôle des aspects familiaux, en début de vie et à l’âge adulte, dans les différentiels de durée de vie.» (p. iii) The objective of the first article is to compare «the longevity of siblings and spouses of 806 centenarians to a group of controls, all born in Quebec at the turn of the 20th century.» (p. 67) The second article examines «whether there is a persisting effect of maternal age and birth order on survival to age 104 when both variables are considered and adjusted for season of birth and birth spacing.» (p. 89) The last article «investigate[s] the association between socioeconomic factors in early life and mortality after age 40 and [examines] through which pathways this effect may operate.» (p. 116)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «Cette analyse s’appuie sur le jumelage des recensements canadiens et des actes de décès de l’état civil québécois et emploie des données québécoises du 20e siècle issues de deux échantillons distincts: un échantillon aléatoire représentatif de la population provenant du recensement canadien de 1901 ainsi qu’un échantillon de frères et sœurs de centenaires québécois appartenant à la même cohorte.» (p. iii)
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
À la lumière de ses recherches, l’auteure montre que «les frères et sœurs de centenaires vivent plus longtemps que les individus appartenant aux mêmes cohortes de naissance, reflétant la contribution d’une robustesse commune, mais également celle de l’environnement partagé durant la petite enfance. Ces analyses ont également témoigné d’un avantage de survie des conjoints des centenaires, soulignant l’importance d’un même environnement à l’âge adulte (1er article). De plus, nos travaux ont mis de l’avant la contribution aux inégalités de longévité des variables biodémographiques issues de l’environnement non partagé telles que l’âge maternel à la reproduction, le rang de naissance et la saison de naissance, qui agissent et interagissent entre elles pour créer des vulnérabilités et influer sur l’atteinte des âges exceptionnels (2e article). Enfin, une approche longitudinale a permis de souligner la contribution du milieu social d’origine sur la longévité, alors que les individus issus d’un milieu socioéconomique défavorisé pour l’époque (milieu urbain, père ouvrier) vivent moins longtemps que ceux ayant vécu dans un environnement socioéconomique favorable (milieu rural, fermier), résultat d’une potentielle accumulation des avantages liée à la reproduction du statut social ou d’une programmation précoce des trajectoires de santé. L’influence est toutefois moindre pour les femmes et pour les frères de centenaires et s’exprime, dans ce cas, en partie par l’effet de la profession à l’âge adulte (3e article).» (p. iii-iv)