Travailler et survivre aux marges de l’emploi à Québec dans la deuxième moitié du XXe siècle : récits de travail domestique rémunéré
Travailler et survivre aux marges de l’emploi à Québec dans la deuxième moitié du XXe siècle : récits de travail domestique rémunéré
Travailler et survivre aux marges de l’emploi à Québec dans la deuxième moitié du XXe siècle : récits de travail domestique rémunéré
Travailler et survivre aux marges de l’emploi à Québec dans la deuxième moitié du XXe siècle : récits de travail domestique rémunérés
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Référence bibliographique [17180]
Charron, Catherine. 2015. «Travailler et survivre aux marges de l’emploi à Québec dans la deuxième moitié du XXe siècle : récits de travail domestique rémunéré ». Revue d’histoire de l’Amérique française, vol. 69, no 1-2, p. 77-97.
Intentions : «Dans cet article, nous proposons d’exposer le potentiel heuristique des récits de travail domestique rémunéré pour comprendre les transformations contemporaines du service domestique au Québec.» (p. 77)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Données documentaires diverses
Type de traitement des données : Analyse de contenu Réflexion critique
3. Résumé
«L’imbrication entre pratiques formelles et informelles du travail domestique, la convergence de facteurs biographiques, sociaux et institutionnels qui poussent les femmes dans ce secteur d’activités, l’héritage lourd des socialisations, des modèles familiaux et de la mise en service des générations de femmes, le décalage quasi schizophrénique entre les discours d’égalité et la prégnance de la division sexuelle du travail sont autant d’aspects abordés dans les entretiens réalisés dans le cadre de cette recherche doctorale. Au fil de ces récits, les activités domestiques rémunérées des femmes sont apparues traversant les trames familiale et professionnelle de leur existence, à cheval entre les sphères dites ‘privée’ et ‘publique’, entre travail gratuit et économie marchande. La prise en compte de l’univers des petits boulots domestiques met à mal ces dichotomies qui résistent difficilement au test de la réalité du travail des femmes, et nous incite à les mettre de côté au profit d’une analyse de l’organisation sociale globale du travail et des différentes institutions qui l’encadrent.» (p. 97)