Faucher, Bouchard, Roby et les autres : les migrations des Canadiens français à l’ère industrielle

Faucher, Bouchard, Roby et les autres : les migrations des Canadiens français à l’ère industrielle

Faucher, Bouchard, Roby et les autres : les migrations des Canadiens français à l’ère industrielle

Faucher, Bouchard, Roby et les autres : les migrations des Canadiens français à l’ère industrielles

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Référence bibliographique [17164]

Frenette, Yves. 2015. «Faucher, Bouchard, Roby et les autres : les migrations des Canadiens français à l’ère industrielle». Dans Autour de l’oeuvre de Gérard Bouchard : histoire sociale, sociologie historique, imaginaires collectifs et politiques publiques , sous la dir. de Srilata Ravi et Couture, Claude, p. 21-37. Québec: Presses de l’Université Laval.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
L’auteur dresse un bilan des connaissances acquises par l’entremise des écrits de Gérard Bouchard, historien et sociologue québécois, au sujet des liens qui unissent reproduction familiale et migration.

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon est composé de l’ensemble des écrits de Gérard Bouchard, soit plus de 200 articles, et plusieurs ouvrages et chapitres d’ouvrages.

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«On ne saurait […] trop insister sur le rôle central de la famille et de la parenté dans le processus migratoire. La migration semblait souvent s’inscrire dans une stratégie de reproduction familiale, qui était toutefois édulcorée: on continuait à vouloir établir les garçons et bien marier les filles, tout en maintenant la cohésion. Contrairement à ce qu’on a longtemps cru, l’institution familiale s’adaptait bien au milieu urbain. Pendant au moins une génération, les systèmes de consanguinité et de mariage s’y maintinrent. En outre, la socialisation était toujours centrée sur les réseaux de parenté, d’où un fort sentiment d’appartenance qui contrait les effets déstabilisateurs de la mobilité géographique. Parallèlement, le rôle économique de la famille nucléaire était accru par la vie urbaine. On n’avait pas beaucoup le choix, les salaires peu élevés imposant des stratégies qui requéraient la contribution de tous les membres de la famille.» (p. 32)