Étude sur l’alimentation du nourrisson et sur l’utilité des services en périnatalité pour la pratique de l’allaitement maternel en Mauricie et au Centre-du-Québec

Étude sur l’alimentation du nourrisson et sur l’utilité des services en périnatalité pour la pratique de l’allaitement maternel en Mauricie et au Centre-du-Québec

Étude sur l’alimentation du nourrisson et sur l’utilité des services en périnatalité pour la pratique de l’allaitement maternel en Mauricie et au Centre-du-Québec

Étude sur l’alimentation du nourrisson et sur l’utilité des services en périnatalité pour la pratique de l’allaitement maternel en Mauricie et au Centre-du-Québecs

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Référence bibliographique [1716]

Richard, Lise. 2008. Étude sur l’alimentation du nourrisson et sur l’utilité des services en périnatalité pour la pratique de l’allaitement maternel en Mauricie et au Centre-du-Québec. Trois-Rivières: Gouvernement du Québec, Agence de la santé et des services sociaux de la Mauricie et du Centre-du-Québec, Direction de santé publique.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Les objectifs de l’étude étaient de :
• déterminer la prévalence de l’allaitement maternel, exclusif et total, au cours des six premiers mois de vie de l’enfant;
• décrire le vécu des mères avec chacun des modes d’alimentation : allaitement maternel et préparation commerciale pour nourrisson;
• déterminer les raisons de l’arrêt précoce de l’allaitement maternel ;
• déterminer la perception des mères concernant l’utilité des services reçus durant les périodes pré, per et postnatales pour la pratique de l’allaitement.» (pp. 13-14)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
1708 femmes ayant accouché dans la région de la Mauricie et du Centre-du-Québec entre le 1er janvier et le 31 décembre 2001 et résidant toujours dans la région lors de l’enquête

Instruments :
Questionnaire de sondage téléphonique

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


L’étude révèle notamment que « [d]ans la région, 73,9 % des femmes allaitaient à la sortie du centre accoucheur. Après une semaine, elles n’étaient plus que 65,7 % puis 50,3 % après un mois à poursuivre l’allaitement. [...] Comment expliquer cette diminution importante ? La principale raison évoquée par les mères pour sevrer leur enfant précocement est l’impression de ’manquer de lait ou que leur lait n’est pas adéquat’ ». (p. 53) « La référence des mères aux groupes d’entraide en allaitement aurait avantage à être améliorée puisque dans l’étude, seulement 57,5 % des mères y ont été référées par le personnel du centre hospitalier. » (p. 54) Par ailleurs, « [i]l est surprenant de voir que la majorité des femmes qui allaitent (84,9 %) se disent à l’aise avec la mise au sein, qu’un taux quasi équivalent (85,8 %) ait mentionné que le personnel du centre hospitalier a vérifié la mise au sein lors d’une tétée et qu’elles soient près de la moitié (43,8 %) à avoir vécu des problèmes d’allaitement découlant majoritairement d’une mauvaise prise du sein (gerçure, mamelons douloureux, engorgement). » (p. 54)