Mises au jeu : les sports féminins à Montréal, 1919-1961
Mises au jeu : les sports féminins à Montréal, 1919-1961
Mises au jeu : les sports féminins à Montréal, 1919-1961
Mises au jeu : les sports féminins à Montréal, 1919-1961s
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Référence bibliographique [17151]
Detellier, Élise. 2015. Mises au jeu : les sports féminins à Montréal, 1919-1961. Montréal: Les éditions du remue-ménage.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : Cet ouvrage «révèle l’histoire méconnue et foisonnante des sports féminins à Montréal pendant la première moitié du 20e siècle [et analyse] les discours des médecins, des professeur.e.s d’éducation physique, des clercs de l’Église catholique et des sportives […].» (quatrième de couverture)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’auteure utilise plusieurs fonds d’archives (Archives de la Ville de Montréal, Bibliothèque et Archives du Canada, Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Archives de l’université McGill, Service des archives et de gestion des documents de l’Université du Québec à Montréal) en plus d’avoir dépouillé plusieurs journaux et périodiques.
Type de traitement des données : Analyse de contenu Réflexion critique
3. Résumé
Dans le premier chapitre, «Hétérosexualité et maternité chez les sportives», l’auteure «[analyse] la manière dont le discours médical conçoit les sports féminins selon leurs effets sur le corps maternel et dont le discours religieux juge la participation sportive des femmes en regard des règles de la modestie. La seconde partie du chapitre s’attarde à la période comprise entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et le tournant des années 1960.» (p. 31) En guise de conclusion, l’auteure mentionne qu’à cette époque «les religieux exhortent les sportives à demeurer modestes, de manière à témoigner de leur attachement au modèle traditionnel de la féminité, selon lequel les jeunes femmes doivent demeurer chastes pour trouver un mari et fonder une famille. Après la Seconde guerre mondiale, […] les pratiques sportives qui leur sont proposées le sont avant tout pour bonifier le corps de future mère et pour les préparer à leur rôle d’épouse.» (p. 65-66)